Depuis 2002, la validité de la clause de non-concurrence, est obligatoirement subordonnée à l'existence d'une contrepartie financière pour le salarié.
La Cour de cassation décide également qu'une contrepartie dérisoire équivaut à une absence de contrepartie et annule les clauses concernées.
Cependant, la sanction d'une contrepartie dérisoire ne sera pas systématiquement la nullité de la clause de non-concurrence. Lorsque la contrepartie change en fonction de la cause de rupture du contrat de travail, au point de devenir dérisoire en cas de licenciement pour faute grave, seule la partie litigieuse devra être réputée non-écrite.