Un salarié protégé, c'est à dire un membre d'une institution représentative du personnel (comité d'entreprise, délégués du personnel etc.) a été licencié sans autorisation administrative.
Cette autorisation administrative est obligatoire et le licenciement qui a été prononcé sans elle ou malgré le refus de l'administration est nul.
Le salarié protégé peut donc demander sa réintégration dans l'entreprise.
S'il le fait, il a droit à une indemnité forfaitaire qui correspond aux salaires non perçus entre la date de son licenciement et le moment de sa réintégration. Cette indemnité forfaitaire ne sera pas diminuée des allocations chômage ou aides qu'il aurait perçues entre temps. Le salarié se trouve donc en situation de cumul (entre le salaire et les allocations chômage).
Parce que cette indemnité forfaitaire ne tient pas compte des allocations perçues par le salarié au chômage, Pôle emploi a la possibilité de réclamer le remboursement de l'intégralité des allocations versées.