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Ce qu'il manque à la France pour devenir un grand territoire de start-up



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Catégorie : Le monde des entrepreneurs
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Article écrit par L'équipe de la rédaction (1251 articles)
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Ce qu'il manque à la France pour devenir un grand territoire de start-up

Figurez-vous qu'il ne manque pas grand chose, et c'est précisément la raison pour laquelle ces détails sont ici pointés du doigt.

Premier frein : le marketing ; à-travers ce terme, ce sont les difficultés rencontrées par certains entrepreneurs à se projeter dans leur projet et à établir une stratégie globale, qui sont pointées du doigt.

Autre difficulté liée à cette question en France : le manque de rencontres clients. Jérémie Berrebi, CEO de Magical Capital à Tel-Aviv, conseille à ce sujet : « il faut aller dans les pays, il faut sentir les clients. L'erreur des startuppers c'est qu'ils ne voyagent pas assez. »  

Voyager certes, mais en étant préparés aux différences de cultures et en possédant un véritable argumentaire à proposer à ses interlocuteurs. Patricia Carreras, auteure de Lancer sa start-up aux Etats-Unis, affirme d'ailleurs qu'il faut « décoder ce qu'on va vous dire. L'américain est affable et adore nouer des contacts. Mais ce qui l'intéresse c'est ce qu'il va obtenir. »

Startuppers, si vous souhaitez vous rendre aux Etats-Unis pour vendre votre projet (et non lever des fonds), prenez garde : le fondateur est LE membre requis pour cette expédition, en supposant que son anglais soit excellent, mais aussi qu'il regorge de projets et de rêves pour sa jeune entreprise... Bref, en allant aux Etats-Unis, osez et revendiquez « the American dream » !

Là où le bât blesse en grande majorité pour la France et ses start-up, c'est dans l'investissement. Nous vous apprenions ici même que le nombre des investisseurs dans les start-up du digital avait augmenté, et nous ne démentons pas cette information.

Toutefois, pour Jérémie Berrebi, il manque des grands groupes pour racheter les start-up françaises prometteuses. Ce procédé est devenu monnaie courante aux Etats-Unis : «  La moindre start-up américaine peut se faire racheter par Google, Facebook ou Microsoft. En France, les grands groupes n'ont pas encore compris l'intérêt de ces acquisitions et qu'il était plus économique d'acheter des compétences que de former des gens en interne. De plus, le rachat des start-up permet de rendre de l'argent aux investisseurs qui peuvent ensuite le réinvestir dans de nouvelles start-up. »

Il reste quelques efforts à fournir pour que la France devienne bel et bien une nouvelle Sillicon Valley. Cependant, elle est, d'après les experts précédemment cités, en très bonne voie de le devenir. De quoi se sentir à nouveau motivé !

 

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