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Choisir son cabinet en fonction de ses logiciels, fantasme d'éditeur ou nouvelle réalité du marché

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Catégorie : Actualité des métiers du chiffre
Tour d'horizon des critères de sélection du candidat pour le choix de son cabinet

A l'heure où il est aussi facile de trouver un collaborateur que de la moutarde en France, les éditeurs sont nombreux à arguer que les candidats intègrent désormais les outils à disposition comme un critère de sélection.

Chez Tiime, notre position privilégiée auprès de 1 000 experts-comptables nous permet de constater que le marché a progressé avec une célérité stupéfiante.

Vous avez dit critères de sélection ?

Levons toute ambiguïté : nous parlons des critères de sélection du candidat. Si la sémantique révèle le paradoxe de l'offre et de la demande, elle n'en explique pas forcément la nouvelle complexité et pondération.

La rémunération : commençons par un sujet précisément abordé à la fin de l'entretien mais qui n'en reste pas moins le point discriminant. De l'aveu de chacun, les prix s'envolent. Sophisme bien connu : ce qui est rare est cher. Le candidat en a naturellement conscience. Si les montants sont parfois étonnants  - euphémisme cette fois -  ils ne sont plus autosuffisants.

Les missions : loin d'être des mercenaires, les collaborateurs portent naturellement leurs intérêts sur les missions proposées. Si la clientèle apporte une palette de rencontres hautes en couleurs, le cadre régalien a tendance à en faire un camaïeu. Le pour quoi est important, mais le pourquoi devient dominant.

La vision : les collaborateurs ressentent aujourd'hui la nécessité de se tourner vers l'avant. Exprimer une vision, assumer des positions, partager sa raison d'être sont les valeurs que les collaborateurs veulent connaitre - et a fortiori partager- avant de s'engager. Sans comprendre le Why (cf Simon Sinek), le candidat ne donne plus son go.

Le blason : nous le savons, le professionnel du chiffre est passionné et dévoué. Sa fidélité peut se voir altérée si les critères précédents se désalignent de ses aspirations. Aussi, a-t-il besoin de savoir pour qui il va servir. On ne parle pas que d'un associé à écouter, mais de couleurs à arborer avec fierté, de slogan à partager, de posts où s'identifier. Oui, votre cabinet a une identité, plus puissante que vous ne l'imaginez.

Les conditions : les horaires, les outils, la culture, les locaux, l'évolution ou la formation ont toujours été des considérations ordinaires. La nouveauté est que l'entretien qui n'aborde pas la question du télétravail a presque un goût d'inachevé. Encore faut-il que les planètes outils-clients-management soient alignées pour en faire un succès.

Si chacune de ces dimensions prend des proportions variables d'un candidat à l'autre, il est clair que l'attractivité est d'une complexité accrue. On pourrait le résumer ainsi : celui qui compte s'intéresse moins à l'arrivée qu'à la quête.

Tiime

 

Une évolution techno-logique

Le paysage des logiciels s'est également largement modifié au cours des 5 dernières années. Si chacun, et c'est le jeu, y défend ses arguments propres, chez Tiime nous pouvons affirmer que les points suivants ne rendent pas les collaborateurs indifférents.

Le SaaS est vraiment classe

Finito le TSE, les encapsulations ou les VPN. Vous pensiez pouvoir travailler à distance avant, mais avouez que cela avait un goût de plats surgelés réchauffés. Les collaborateurs qui font leur pré-compta ou leur production en SaaS ont vite compris que leurs aspirations de mobilité pouvaient enfin être comblées.

Merci les APIs

Longtemps recroquevillés sur eux-mêmes, les logiciels sont plus ouverts et donc interconnectés. A titre d'exemple, vous pouvez utiliser Tiime pour récupérer les relevés bancaires et faire votre production dans votre logiciel. Mais vous pourriez tout aussi bien utiliser Jedeclare et faire votre production dans Tiime. Il en va de même pour l'OCR, les ventes, la GED ou la GI. Pour le collaborateur, c'est la possibilité de travailler sur des configurations sur-mesure pour ses clients et de gagner en temps et en confort.

L'IA, comme Saint Thomas

Tiime comptait déjà 5 data-scientists en 2017. Les années qui ont suivies, l'IA était sur les lèvres de nombreux éditeurs, quand bien même rien n'était déployé.

Chez Tiime, le mois dernier, la barre des 10 000 TVA calculées et directement envoyées à l'administration par nos algorithmes, sans intervention humaine, a été franchie. L'automatisation est belle est bien là, et les cabinets qui l'embrassent côtoient déjà des sommets.

DSP2 : de la désolation à la contemplation

La DSP2 devait enfin permettre de renvoyer EBICS à la retraite. Si le scrapping a effectivement progressé, force est de constater que les API des banques accusent un retard que la comptabilité ne peut tolérer. Pour faire du rêve du collaborateur une réalité, nous proposons chez Tiime une combinaison unique EBICS+Scraping+Data managers : fini les mandats, les jonctions, les doublons, les désynchronisations. Le collaborateur se voit livrer un flux de qualité et un journal de banque sans en avoir fait la saisie.

Dans le même temps, la DSP2 a permis l'émergence des usages d'open banking qui changent la vie des experts-comptables. A titre d'exemple, nous proposons chez Tiime le remboursement de frais perso en un clic, les virements de salaires en un clic depuis la génération du bulletin de paie ou le paiement des fournisseurs depuis les factures. Tout cela n'aurait pu être rendu possible sans nos agréments d'agent d'établissement de paiement.

Des outils clients mobiles qui ne laissent pas insensibles

La pré-compta a bien entendu changé la donne auprès des clients comme des collaborateurs. Il faut dire que lorsque l'expérience est pensée sur mobile, qu'elle associe simplicité et utilité, les clients sont moins frileux qu'on le dit. Plébiscitée par les clients, les apps Tiime s'imposent comme le sésame vers la liberté du collaborateur.

 

Irréversible changement

Le Covid n'a pas ramené que du gel hydroalcoolique et des masques FFP2 dans les cabinets. La quête de sens est une constante pour les 2 organes vitaux du cabinet : les clients et les collaborateurs. Un nouveau rapport à la vie qui se traduit fatalement par un nouveau rapport au travail. Dans ce nouvel espace-temps, les candidats, comme les clients  attendent une révolution peut-être encore plus forte que celle de la facture électronique.

Plus de travail à distance, plus de mobilité, plus de flexibilité, mais moins de futilité et l'impérieuse envie de voir son cabinet innover à son tour sont les nouveaux marqueurs de cette époque. Il apparaît clair que l'émergence des nouveaux outils est à même de faire franchir des plafonds de verre. Les niveaux de satisfaction et de performance de ces cabinets précurseurs ne sont pas épargnés par les difficultés du marché, ils sont en revanche clairement mieux armés.

Au final, la question n'est pas tant de savoir si la nouvelle posture du candidat relève du caprice ou du pragmatisme, mais d'accepter - sincèrement - que le rapport de force est inversé. Et d'en retenir, qu'il y a des concessions aux effets bénéfiques aux deux parties. On a souvent lu que le changement devait ruisseler de la pyramide pour s'opérer. Il semblerait, et il faut s'en réjouir, que le management du changement, lui, défie les lois de la gravité.

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