Les abandons de créance à caractère commercial apparaissent dans les relations commerciales entre les entreprises. Leur objectif peut être d'aider un partenaire commercial en difficulté par exemple.
En comptabilité, ils ont longtemps fait partie du résultat exceptionnel. Les comptes à utiliser étaient des comptes 67 et 77 selon le cas.
L'abandon de créance à caractère commercial est désormais comptabilisé au résultat d'exploitation. Ce n'est que par exception, lorsqu'il n'est pas lié à l'exploitation courante de l'entreprise, qu'il peut être comptabilisé en résultat exceptionnel.
Dans le cadre de la crise sanitaire, l'Autorité des normes comptables va même plus loin avec ses recommandations et observations. Le mode de comptabilisation varie selon que l'abandon de créance prend la forme d'un avoir ou d'une convention spécifique.
Si l'abandon de créance prend la forme d'un avoir, il est comptabilisé dans les comptes de rabais, remises et ristournes, c'est-à-dire les comptes 609, 619 et 629 chez le bénéficiaire. Celui qui consent cet abandon de créances à caractère commercial utilise un compte 709.
Si l'abandon de créance se matérialise par une convention spécifique, l'ANC recommande l'utilisation des comptes 658 et 758.
Pour plus d'informations, lire l'article : « Comptabiliser les abandons de créance à caractère commercial ».