Je crois que le débat qui s'est ouvert pose la question de la valeur réelle d'un diplôme, et pas uniquement du DECF, mais bien de tous les diplômes.
En somme, la question est de savoir si l'on peut juger les qualités fondamentales d'un futur salarié avec des notes attribuées à un instant T en fonction d'un sujet (que l'on appelera S....-je sais c'est pas très recherché !).
Car au fond, même si je comprend ce que tu dis Bigpro sur le fait qu'un étudiant ayant eu 6 ne mérite pas son diplôme, peut on être sûr que celui qui l'a eu avec toutes ces UV et un 12 de moyenne ou plus est forcément bon ?
Le diplôme et les notes obtenues donnent une idée d'un certain potentiel intellectuel, mais cela ne veut pas dire que l'on sera ou non un bon comptable. Car certaines qualités ne sont pas mesurables (le sens du relationnel, l'autonomie....).
Je dis cela car nous connaissons tous des gens (moi j'en connais en tous cas) qui sont très fort lorsqu'il s'agit d'apprendre par coeur, mais qui n'ont pas un sou de bon sens.
Le diplôme, quel qu'il soit favorise donc ceux qui sont capables d'apprendre par coeur, et pénalisent certaines personnes pour qui cet exercice est plus délicat. Celles ci ne sont pas pour autant forcément mauvaises.
Je connais un chef de mission dans mon cabinet qui a son DECF mais pas son UV decomptabilité....C'est sûr que ça fait tâche, mais cela ne l'empêche pas d'être un très bon chef de mission.
A titre personnel, je suis cependant contre le fait de pouvoir conserver des notes inférieures à la moyenne, car cela va inciter à la spécialisation certains étudiants et aboutira à des résultats complètement hétérogènes.
De là à dire que le DECF ou le
DCG devront être attribués qu'aux seules personnes qui auront obtenu toutes leurs UV, il y a un pas, mais peut être que cela aurait le mérite de resituer le niveau d'un diplôme qui perd peu à peu de sa substance, dans un but de transversalité...
A méditer je crois.