C'est aux instances professionnelles (CSOEC, CNCC) de se résoudre à remettre cette session pour respecter le grand principe d'égalité des chances !
Ce principe n'est à l'heure actuelle plus du tout respecté pour toutes les raisons énoncées ci-avant :
- difficulté / impossibilité de garantir une sécurité sanitaire pour un trop grand nombre de candidats sur un même lieu d'examen ;
- difficultés de déplacements, logistique pour se rendre à l'examen (notamment provinciaux) ;
- impossibilité de participer à l'examen pour les étrangers ;
- sur-activité liée au reconfinement pour certains candidats dans leur structure professionnelle.
- Etc etc etc.
Les instances professionnelles doivent se réunir pour ne pas trouver une nouvelle date d'examen, mais bel et bien repenser les conditions de cet examen au niveau régional et non plus national.
C'est un fait, il y aura une 3ème vague, une 4ème, etc...
Je suis d'accord, l'équipe du SIEC est super. Ils sont toujours agréables, prévenants et souriants, notamment au moment des épreuves.
Mais comme le dit Noiretvi, nos instances doivent prendre leurs responsabilités et non pas "attendre" une réponse du Ministère. Ca donne l'impression qu'ils cherchent à maintenir les épreuves coûte que coûte ce qui n'est ni responsable ni respectueux envers les candidats.
J'ai reçu un mail indiquant le maintien des épreuves. Quelles conclusions en tirer... nous pouvons en débattre ! Pas d'hôtels ni de restauration, possiblement difficulté pour rejoindre la capitale etc.
Mesdames, Messieurs,
Nous vous informons que toutes les épreuves du DEC sont bien maintenues. Vous devrez obligatoirement vous déplacer avec l'attestation dérogatoire ainsi qu'avec votre convocation.
Pour les candidats étrangers qui seraient dans l'impossibilité de venir suite à la fermeture pour les pays hors Union Européenne, la validité de la demande d'agrément est prolongée de 6 mois ainsi que les reports de notes et l'attestation de fin de stage. Votre inscription est donc reportée automatiquement à la prochaine session.
A priori un certains nombre d'hôtels vont fermer du fait du confinement. Il ne sera vraisemblablement pas impossible de se loger pour l'examen, mais pas sans difficultés supplémentaires... ce qui constitue à nouveau une inégalité de traitement pour les candidats, ou en tout cas c'est mon opinion.
Si nos instances décident de maintenir les épreuves, alors je ne sais plus si j'ai toujours envie de faire partie de cette profession. Les « décideurs » ne semblent pas prendre en compte les risques qu'ils nous feraient courir en maintenant ces épreuves : trajet (parfois très long), circuler dans Paris, ville très touchée par le virus, se rassembler tous dans un même endroit avec des gens venant des 4 coins de la France, outre-mer compris... J'espère au moins que le choix nous sera laissé de nous présenter ou non aux épreuves (report de l'inscription pour la session prochaine) afin de laisser la liberté de reporter ces épreuves, à ceux qui refusent de courir ces risques, de participer à la potentielle propagation du virus, et qui préfèrent se protéger et protéger les autres.
Pour ma part je n'ai reçu ni vu encore aucune information. officielle, le doute plane toujours. C'est vraiment désolant.
Bien qu'en colère, on ne peut que saluer la rapidité du SIEC pour nous tenir informé. Un immense merci à leur équipe pour la réactivité et leur bonne humeur. Idem pour vous Frédéric, votre travail titanesque mérite le respect et nous vous en remercions infiniment.
Par contre, la décision du maintien est largement discutable. Mais le pire restera le silence de nos instances, qui déconsidère complètement les futurs diplômés. Comment rendre attractive une profession qui snobe sa jeunesse ? Sans parler d'une absence totale de décentralisation régionale des examens du DEC. Bref, on va se battre pour décrocher le DEC, c'est le plus important.