
Le palmarès 2015 des experts-comptables sur Twitter, réalisé par LexisNexis, montre que ce média attire relativement peu de professionnels du chiffre. Et ils sont encore moins nombreux à contribuer régulièrement.
Pourtant, ils auraient tout à y gagner, à condition de le faire avec un peu de recul.
La présence des experts-comptables sur Twitter
La présence des experts-comptables sur twitter peut se traduire de différentes manières. Les professionnels ouvrent des comptes :
- au nom de leur réseau ;
- au nom de leur cabinet indépendant ;
- à leur nom propre en tant qu'expert - comptable individuel.
Malheureusement, de très nombreux comptes sont inactifs. Ils servent alors, au mieux, à assurer une veille des informations accessibles par ce réseau social.
Du côté des comptes qui existent, les plus suivis, sont très certainement ceux des « Big Four ». Avec des chiffres qui vont de 7 000 à 19 000 « followers », ils dépassent de loin tous les autres cabinets, y compris, le Conseil supérieur de l'Ordre des experts-comptables. Paradoxalement, ce ne sont pas les comptes les plus actifs.
Les comptes les plus actifs, sont des comptes individuels et des comptes de petits cabinets, moins suivis, mais beaucoup plus présents parce qu'ils ont décidé d'intégrer twitter dans leur stratégie.
Ces cabinets très actifs sont rares.
Dans la plupart des cas, les comptes sont peu visibles (moins de 1 000 followers), utilisés à des fins personnelles ou n'ont pas de ligne éditoriale clairement définie.
#Twittomètre - Retour sur le Palmarès 2015 des Experts-Comptables sur Twitter : les trois champions toutes catégories pic.twitter.com/9xrQMBjtvP
— Le Fil Digest DO (@Digest_DO) 5 Octobre 2015
Deux recommandations pour les experts-comptables
Twitter peut être un très bon outil pour aider les professionnels à augmenter leur visibilité sur le net et développer l'image de leur cabinet. Ils pourront ainsi communiquer sur des compétences particulières ou toucher un nouveau type de clientèle. A l'inverse, une utilisation à des fins personnelles et non professionnelles, peut ternir cette image.
Le cabinet qui souhaite s'engager sur ce média doit donc :
- Recommandation n°1 : établir et tenir une ligne éditoriale ;
- Recommandation n°2 : contribuer régulièrement.
Plus d'infos