Concernant cette réforme, ce qui me préoccupe actuellement le plus est de savoir si, avec le DESCF que je possède déjà, j'aurais toujours la possibilité de m'inscrire en stage d'EC même si je ne me décide à le commencer que dans 10 ans lorsque ledit DESCF aura été remplacé par le DSCG. Je me rassure en me disant qu'à l'heure actuelle, il est possible de s'inscrire en stage même en étant titulaire du DECS qui a été remplacé par le DESCF depuis bien longtemps déjà. Ceci étant, si quelqu'un a des informations qui contrediraient cette analyse, je suis preneur...
Par rapport aux problématiques d'équivalence qu'évoque Legaucher, ma propre logique me conduit à penser que les reconnaissances d'équivalences devraient être simplifiées par les nouveaux systèmes puisqu'on aura automatiquement MASTER = DSCG. Comme les programmes sont assez voisins, je pense que l'équivalence s'obtiendra sans difficulté, du moins dans le sens DSCG => Master Comptabilité / Audit et qu'il sera inutile de cumuler les 2 diplômes (cf d'ailleurs les échanges que nous avions eu il y a quelques jours sur la redondance des programmes d'enseignement). Par contre, l'équivalence Master => DSCG sera peut être moins évidente à obtenir dans l'optique de commencer son stage d'expertise... Mais tout ceci ne reflète que mon avis et mériterait d'être confirmé (ou infirmé)...
Bonjour je me pose plusieurs questions sur la nouvelle reforme, les "nouveaux diplômes" seront ils toujours enseignés dans un lycée ? existera t il toujours l'alternance? Pour les personnes qui n'auront pas le descf en decembre 2006 faudra t il qu'il passe par une école pour faire 2 ans?
je voudrais revenir sur le débat "docteur en pharmacie" (140904);
Etant moi mème Docteur en Pharmacie et ayant obtenu haut la main le DESS CAAE à Poitiers (trop simple à mon gout ou sinon ce sont certainement des études qui nE méritent pas de doctorat d'économie, de finances, de comptabilité...), je tenais à rappeler que d'être "épicier" de médicaments relève plus du travail à plus de 60 heures par semaine et des notions pharmaceutiques acquises durant 6 ans, que d'une simple formalité d'étiquetage sur la devanture d'une officine.
Pour épiloguer un peu plus sur vos diplômes et leurs avenirs en Europe, regarder les autres européens qui, eux, travaillent et s'inquiètent en peu plus du sort de leur Economie. car, la nôtre risque gros, si nos étudiants en Commerce Comptabilité et autres, ne prennent pas en compte le gros problème de gestion des retraites en France.
La sécu va disparaître et c'est à ce moment là que les Docteurs en pharmacie les plus fins en gestion d'entreprise, pourront "s'en mettre plein les poches" et écraser les tous petits qui n'auront pas eu leurs doctorats. (car sans doctorats en France, interdiction de Gérer une officine) !!
Je crois aussi que l'obtention du DSCG ne sera plus une obligation pour avoir le statut d'Expert-Comptable Stagiaire. On pourra commencer son stage d'expertise-comptable avant d'avoir le DSCG à charge pour l'étudiant de réussir les épreuves du DSCG pour pouvoir passer le DEC
Justement, j'en reviens à la question que je soulevais dans mon message du 26 août dernier : est-ce que les titulaires du DESCF actuel qui voudraient s'inscrire en stage d'EC après le remplacement de ce diplôme par le DSCG pourront le faire ou bien leur faudra-t-il passer des crédits supplémentaires ? Merci d'avance à ceux qui pourront éclairer ma lanterne à ce sujet.
Petite parenthèse en réponse au message de Julien (posté le 2 septembre aux petites heures de l'aube...).
Je ne comprends pas que vous interpelliez les étudiants (et par ricochet les praticiens) de la filière "commerce, comptabilité et autres" à propos du problème des retraites. A mon avis, vous vous trompez de cible : la réforme du système des retraites par répartition relève du pouvoir politique ; les "professionnels du chiffre" n'ont absolument pas leur mot à dire dessus. Quant aux systèmes complémentaires qui sont en train de se développer dans le secteur privé, ils correspondent à un besoin criant puisque l'équilibre de notre régime actuel ne peut être assuré, même avec une prolongation de la durée des carrières. Là encore, nous n'y pouvons rien.
Par ailleurs, je ne comprends rien du tout à la relation que vous évoquez et selon laquelle : Suppression de la sécurité sociale = Enrichissement des "gros" pharmaciens = Disparition des petites officines dont les responsables ne sont pas titulaires du doctorat de pharmacie Déjà, je crois qu'il vaut mieux parler de "baisse des prestations de sécurité sociale" plutôt que de "suppression" (ce genre de formule journalistique n'est jamais très approprié pour analyser sereinement les choses). C'est en effet une évidence que pour des questions d'équilibre financier, tout comme pour les retraites, le poids des mutuelles va s'accroître et les patients seront davantage mis à contribution. Ceci étant posé, je ne vois pas en quoi cela provoquera un enrichissement démesuré des pharmaciens dans la mesure où leurs revenus sont indépendants des remboursements obtenus des patients. J'aurais même plutôt tendance à penser que ceci va jouer en leur défaveur puisqu'avec le renchérissement du coût des prestations de santé pour les patients, les pouvoirs publics auront à coeur d'encadrer très strictement les évolutions tarifaires et imposeront peut être même une baisse des prix des médicaments. Dans la mesure où vous avez une compétence de gestion, je ne vous ferai pas l'insulte de vous démontrer que ceci va entraîner mathématiquement une diminution des marges des pharmaciens et des laboratoires. Enfin, pour ce qui est de la disparition des petites officines, j'ignorais tout d'abord qu'il était possible de s'installer sans avoir son doctorat... mais bon, si c'est possible, je ne vois pas de quels moyens les docteurs en pharmacie disposeront pour les faire disparaître, à moins effectivement que ledit doctorat ne devienne nécessaire pour exercer (ce qui d'ailleurs ne me choquerait pas puisque j'imagine aisément - ou du moins je l'espère pour vous sinon, c'est à se demander pourquoi on vous demande de faire un cursus difficile pour exercer- que votre métier ne se limite pas à un simple rôle "d'épicier").
Bonjour à tous, Je suis actuellemnt en deuxième année de DUT GEA Finance-Comptabilité. J'aimerais savoir en quelle année de DECF (ou DCG) je peux prétendre entrer à la rentrée prochaine. Merci.
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A lire le dossier : La réforme des examens d'expertise comptable