Résultat comptable et résultat fiscal sont deux notions très différentes, parfois confondues à tort. Dans le premier cas, il s'agit d'abord de faire la différence entre les produits et les charges pour obtenir un résultat. Dans le second cas, il s'agit de partir du résultat comptable pour enlever un certain nombre d'éléments, tous exclus du calcul des bénéfices imposables.
Après avoir obtenu le résultat comptable, il faut encore calculer le résultat fiscal, assiette de l'impôt. Pour l'obtenir, il faudra effectuer un certain nombre de réintégrations et déductions qui varient d'une entreprise à l'autre.
Une réintégration permet d'annuler une charge qui a été déduite du résultat comptable. La déduction permet de tenir compte d'un produit non imposable ou d'augmenter les déductions.
Parmi les réintégrations les plus courantes, on peut citer l'impôt sur les sociétés et tous les impôts non déductibles, les amendes et pénalités, les dons, l'amortissement non déductible des véhicules ou encore la taxe sur les véhicules des sociétés.
Parmi les déductions les plus courantes se trouvent les réductions et crédits d'impôts qui ont été comptabilisés mais ne sont pas imposables ou encore le suramortissement.
Pour plus d'informations, lire l'article : « Résultat comptable, résultat fiscal, quelles différences ? ».