Littéralement, cette expression anglo-saxonne désigne l'action de couper ou de séparer deux éléments. Sur le plan comptable, elle consiste simplement à rattacher toutes les opérations à la bonne période, en vertu du principe d'indépendance des exercices. Le cut-off inclut donc toutes les écritures d'inventaire telles que les charges et produits constatés d'avance, les factures et avoirs à établir, les factures non parvenues, les charges à payer ou encore les produits à recevoir.
Le bon rattachement des produits et des charges fait partie de la mission de l'expert-comptable. Mais la vérification du cut-off est tout particulièrement importante en audit, un mauvais rattachement pouvant avoir des conséquences importantes sur l'image fidèle des comptes.
Concrètement, le risque lié au cut-off est plus élevé à proximité de la date de clôture. Les factures comptabilisées juste avant ou juste après cette date doivent donc faire l'objet d'une attention toute particulière. Pour chaque facture, il s'agira de vérifier certains points précis comme la date de la prestation, celles de la livraison et de la comptabilisation, ou encore le lien avec les mouvements de stocks. C'est ce qu'on appelle les tests de cut-off, qui font partie de la démarche d'audit.
Pour plus d'informations, lire l'article : « Le cut off en comptabilité ».