Bonjour
Je sais que le sujet a été traité à de nombreuses reprises mais seulement de façon partielle. Je reçois depuis cette époque des mails sur le sujet de diplômés binationaux (CH+F)ou tout simplement de gens qui ont des offres d'entreprises suisses et qui veulent en savoir plus.
Voici donc une synthèse:
- il y a à mon avis un manque de personnes qualifiées en comptabilité en Suisse en ce moment surtout dans le domaine financier
- des équivalences existent tant au niveau des formations d'Etat que des formations professionnelles. L'analyse est faite au cas par cas, la culture suisse rejette structurellement la notion d'automatisme, les infos ci dessous sont là pour donner une idée pas pour garantir la bonne fin d'une demande.
- Vous pouvez demander une équivalence à l'Office fédéral de la formation professionnelle (http://www.bbt.admin.ch/index.html'lang=fr) de vos diplômes français si vous exercez ou vivez en Suisse. Typiquement le DESCF donne l'équivalence avec le brevet fédéral de spécialiste en comptabilité finance (disons que c'est un DECF suisse) - il est apprécié par les entreprises mais est indépendant des filières professionnelles.
- vous pouvez également demander des équivalences à l'académie suisse d'expertise comptable à Lausanne (en charge de l'examen d'Expert comptable pour la suisse romande
(voir le site de l'académie suisse d'expertise comptable (educaris))). Typiquement un titulaire du DESCF aura deux équivalences sur cinq modules à passer. L'intérêt majeur c'est que le stage obligatoire commence au moment de l'inscription et non au moment de la réussite du diplôme. On peut donc être EC plus vite en Suisse qu'en France
- enfin pour les titulaires du
DEC français, il faut savoir qu'il est possible d'avoir pratiqué quelques temps en Suisse sous l'autorité d'un EC suisse pour être admis à la chambre fiduciaire (équivalent de l'OEC :
cliquez ici). Pour plus d'info, aller voir le site de la chambre fiduciaire du canton qui vous intéresse.
Dernier mot, la Suisse est un pays merveilleux très éloignée des clichés habituels. Il faut cependant savoir que si les rémunérations y sont nettement plus élevées qu'en France, le droit du travail n'y protège pas le salarié de la même façon. Par ailleurs le coût de la vie, surtout à Genève offre de grandes disparités avec celui de la France.
J'espère avoir répondu ainsi plus ouvertement aux mails qui me sont adressés via ce site.
