En fait cela dépend. Si le bien est conservé dans le patrimoine de l'entreprise, aucune écriture n'est à passer. En revanche si le bien est mis au rebut, ou vendu (même si sa VNC est de 0, le bien peut être revendu) :
Cession
D512 C775 Produit de cession des immobilisations
Sortie
D675 Valeur comptable des éléments d'actif cédés (ici égale à 0 si le bien est totalement amorti) D28 Compte d'amortissement C2 Compte d'immo
En cas de mise au rebut, il n'y a pas d'écritures de cession, le bien étant purement et simplement jeté.
Juste par curiosité, quel est ton niveau de formation ?
Je précise par ailleurs qu'avec les nouvelles règles sur les actifs, il ne doit pas avoir à l'actif des immobilisations totalement amorties si elles sont toujours utilisées. Cela implique d'avoir retenu une durée d'amortissement différente de la durée d'utilité.
Et je pense que certains bilans auront encore à leur actif des immobilisations complètement amorties pendant encore quelques années... Cela dit, il pourra très bien arriver que certaines durées d'utilité ait été mal évaluée et que certains bien aient été trop vite amortis...
Citation : Abo76 @ 08.01.2007 à 16:33 Je précise par ailleurs qu'avec les nouvelles règles sur les actifs, il ne doit pas avoir à l'actif des immobilisations totalement amorties si elles sont toujours utilisées. Cela implique d'avoir retenu une durée d'amortissement différente de la durée d'utilité.
je ne suis pas reellement d'accord sur cette affirmation, car on peut estimer qu'on utilisera un bien pendant 7 ans, et au bout du compte, ce bien est toujours utilisable apres ce temps, mais par contre, il est invendable donc une valeur residuelle nulle ?
C'était vrai avant l'instauration des nouvelles règles sur les actifs.
Aujourd'hui le bien doit être amorti sur la durée probable d'utilité qu'il aura, c'est à dire la durée pendant laquelle l'entreprise bénéficiera d'avantages économiques futurs. Et il ne devrait pas y avoir de décalages. Une fois amorti complètement le bien ne devrait plus être utilisé par l'entreprise.
Suite à ce que je viens de lire précédemment, voilà mon souci :
le fonds de commerce que je viens de reprendre (septembre 2006) comprend des immobilisations corporelles pour un global de 8000 (valeur indiquée sur l'acte de vente)
outre le fait que certains(es) matériels, machines ont une valeur inférieure à 500 euros, je devrais prévoir un amortissement pour les autres
mais :
sur le bilan au 31/12/2005 de la personne qui m'a vendu le fonds, il ne reste plus que 1100 euros de valeur nette , ce qui veut dire qu'elle a amorti les matériels
moi qui arrive derrière, dois je considérer que ce matériel est amorti, ou puis je amortir également sur 5 ans ? (s'agissant bien entendu des mêmes matériels)
Citation : Vere @ 16.01.2007 à 15:50 outre le fait que certains(es) matériels, machines ont une valeur inférieure à 500 euros, je devrais prévoir un amortissement pour les autres
mais :
sur le bilan au 31/12/2005 de la personne qui m'a vendu le fonds, il ne reste plus que 1100 euros de valeur nette , ce qui veut dire qu'elle a amorti les matériels
moi qui arrive derrière, dois je considérer que ce matériel est amorti, ou puis je amortir également sur 5 ans ? (s'agissant bien entendu des mêmes matériels)
merci par avance pour vos conseils
cordialement
Tout doit etre saisi en immobilisation (meme les biens dont la VNC est inferieure à 500 euros). A toi de juger dans combien de temps, tu comptes les changer...
Pour Maxime SOULIGNAC : Oui, tout est theorique ...
Citation : Malissia @ 08.01.2007 à 15:01 Bonjour, Quels sont les écritures comptable a passé lors ce qu'une immobilisation est en fin de vie ( c'est-à-dire quand la VNC est de 0 ).
Merci d'avance pur vos réponses.
?
lorsque l'immobilisation est complètement amorti mais il est encore utilisé, je ne vois pas pourquoi il ne doit plus figurer au bilan. Je crois qu'à ce niveau il ya deux solutions, soit qu'on revise la durée d'amortissement, soit qu'on le fait figurer pour un centime juste pour faciliter son apparition au niveau de l'inventaire si non on ne peut avoir un total rapprochement entre inventaire physique et inventaire comptable.