Bonjour
Ma société au Gabon fait du Conseil en stratégie auprès de chefs d'entreprise. La crise frappant durement l'économie pétrolière de ce pays, les chiffres d'affaires étant divisés par 4, ces dirigeants s'intéressent au fonctionnement de leurs entreprises. Nous intervenons sur tous les plans du bilan et faisons des analyses patrimoniales. La comptabilité est celle de l'OHADA mais elle reprends les règles françaises.
Nous intervenons auprès d'une société de services en mesure et métrologie, réparation de vannes dans le domaine du pétrole et du gaz. Ils vendent de la prestation mais aussi réparent des machines complexes qui n'ont plus aucune valeur. Ils souhaitent valoriser et vendre ces machines.
Ces machines-outils réparées ont une valeur vénale supérieure à celle du coût d'acquisition (quelques dizaines de milliers d'euros) qui peut être nul. Comment les inscrire dans le bilan et l'actif de ces entreprises ?
De même, concentrés par leurs activités de services, ils ont accumulé du matériel, machines outils et pièces comment valoriser ?
Leurs comptables n'ont jamais inscrit de stocks. Nous pensons faire un inventaire mais comptablement ou le ventiler et où cela apparaîtra t il dans le bilan 2017 ?
Merci de nous aider à résoudre cette problématique qui nous semble simple mais pour laquelle nous ne voulons pas faire d'erreurs.
Salutations et remerciements pour vos remarques et orientation
Bonjour,
Concernant le premier point, à savoir la réparation de machines qui n'ont plus de valeur, il nous faudrait une confirmation.
Confirmez-vous qu'il s'agit de machines correspondant aux immobilisations de ladite société de services ?
Ou bien s'agit-il de machines qui sont achetées avec une valeur nulle ou symbolique pour être remises en état puis vendues par la suite ?
Concernant le deuxième point relatif aux acquisitions de machines outils et pièces diverses nécessaires à l'activité, là aussi il faut que nous sachions si ces éléments ont été immobilisés (ce qui serait très plausibles pour les machines-outils par exemple) ou passées directement en charges.
Suite à vos éclaircissements, nous serons plus à même d'apporter notre aide.
Bien cordialement,
Bonjour,
En complément après avoir répondu au post précédent, il faudrait se poser la question si les réparations entraine une durée de vie des machines au delà de leur durée d'utilisation initiale, en se rappelant qu'en principe on devrait amortir en fonction de la durée de vie intialement.
Par exemple.
Comme un changement prématuré d'un moteur sur un camion avec 200 000 km la dépense serait une charge ou le changement de moteur après 1 000 000 de km on pourrait alors amortir le nouveau moteur prolongeant l'utilisation du camion
Cordialement
Christian
Bonjour Djili
Merci pour votre réponse et support.
En immersion dans les bilans et les amortissements, je commence à cerner les points nécessaires à recadrer leur comptabilité.
Concernant le premier point. Oui ils ont acheté en valeur zéro des machines inutilisés chez leur client et les ont reconstruite pour qu'elle puissent être utilisées à nouveau. Ils ont acheté des pièces qu'ils ont mis dans les charges. Je leur ai demandé de faire un inventaire de ces machines outils pour les intégrer dans le tableau des amortissements. Cela n'ayant jamais été fait puis je les intégrer dans les amortissements de 2017 ? Ces machines doivent être intégrées dans le patrimoine de l'entreprise. Aujourd'hui elles n'apparaissent nulle part. Ce ne sont pas des anciennes machines utilisés par la société mais des acquisitions extérieures à valeur vénale nulle avant réparation.
Concernant le deuxième point, les pièces pour les réparations sont intégrées dans les charges mais les machines refaites n'apparaissent pas.
Pour répondre à Christian que je salue aussi et remercie. Oui ces machines ont une durée de vie prolongée et nouvelle. C'est comme une grande visite sur des avions ou des hélicoptères, avec une nouvelle valeur initiale et amortissement ? Mais comme nous devons réintégrer ces machines inexistantes. Sans toucher aux bilans passés, nous souhaitons les intégrer sur le bilan 2017.
Nous avons une autre question concernant les calculs d'immobilisation linéaire de ces immobilisations? Pourriez vous nous corriger ou confirmer nos résultats ?
Exemple d'une machine amortie linéairement sur 10 ans. Avec une base amortissable de 2.500.000 Euros, une date de mise en service au 25/02/2013, le début d'exercice est au 01/01/2013. Le prorata pour nous est de 306 jours la première année. Pour l'année 2016, le VCN début est de 1.787.500 Euros, l'annuité de 250.000 Euros, l'amortissement cumulé de 962.500 Euros et le VCN fin de 1.537.500 Euros ?
Merci à vous
Bonjour,
Si les frais de remise en état ont été passé en charge il n'y a rien à amortir, un amortissement c'est une dépréciation de la valeur du bien.
En passant les frais de remise en état en charge et de passer en amortissement une valeur cela reviendrait à déduire fiscalement 2 fois.
Ce qui aurait pu être amorti ce sont les frais de remise en état, ce point est d'ailleurs à faire préciser par votre expert comptable.
Cordialement
Christian
Monsieur,
Ce n'est toujours pas clair dans mon esprit, et je ne peux par conséquent vous apporter une réponse adéquate.
1er point =>
Dans votre premier message vous précisez que les machines sont achetées à valeur nulle, puis sont remises en état afin d'être revendues.
Dans votre second message, vous me confirmez cela sauf que vous mentionnez qu'après remise en état elles seront réutilisées (j'en déduis par l'entreprise elle-même).
Si les machines remises en état ont vocation à être revendues, il n'y a pas lieu de parler d'immobilisations.
Si elles ont vocation à être utilisées par l'entreprise sur plusieurs exercices, dans le cadre de son activité, et dont elle attend des avantages économiques futurs, alors oui ont peut parler d'immobilisation. Et dans ce cas, le traitement comptable le plus adapté serait "une création d'immo à soi-même", par exemple :
vous achetez une machine sans valeur 1€ symbolique, à passer en charge ; vous achetez différentes pièces pour la réparation que vous passez également en charges ; vous avez besoin de plusieurs jours de main d'oeuvre salariale pour cette remise en état, ce coût de main d'oeuvre étant également comptabilisé en charges". Le cumul de toutes ces charges formera donc la valeur de votre immobilisation une fois celle-ci terminée. Le traitement comptable est facile, vous passez l'immo dans un compte d'immo de classe 2, et vous créditez le compte 72 qui annulera tout ce qui a été comptabilisé en charges précédemment.
2eme point =>
Les pièces acquises sont passées normalement en charge (voir l'exemple de l'immo à soi-même ci-dessus).
En revanche, si on ne parle pas d'immos mais de revente, ces dernières sont soit à passer en "achats stockés", et ainsi traiter comme du stock, soit à passer en achats non stockés et comptabilisées à la fin de l'année en charges constatées d'avance pour toutes les pièces non utilisées au 31/12/N.
3eme point =>
Votre exemple est correct.
Bien cordialement,
Bonjour et encore merci.
Pour le premier point les deux cas de figures existent l'utilisation et la vente de ce matériel.
Vous avez répondu à mes questions. Merci et bon week-end
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