La concurrence des établissements bancaires sur le terrain des experts-comptables n'est pas un sujet ancien. Mais désormais, la prérogative d'exercice des experts-comptables n'est sans doute plus une protection suffisante.
La numérisation des flux et l'intelligence artificielle permettent déjà aux banques de rapprocher flux bancaires et pièces comptables, de calculer la TVA déductible, ou même de réaliser des prévisionnels.
Deuxièmement, les frontières entre banques et expertise comptable sont devenues plus floues, car rien n'interdit désormais aux banques d'entrer au capital des cabinets.
Troisièmement, les banques ont bien compris qu'un dirigeant d'entreprise ne cherche pas un bilan, mais un accompagnement, et proposent une offre claire, lisible et bien marquetée.
Les évolutions technologiques et règlementaires récentes créent donc un risque de concurrence bien plus réel qu'il y a quelques années.
Pour plus d'informations, lire l'article : « Néobanques et expertise comptable, ou le syndrome de la ligne Maginot ».