Message écrit le: 14/08/2007 10:14 | |
Juliette_b Messages: 3 Inscrit le: 14/08/2007 | Message édité par Juliette_b le 14/08/2007 14:39 Bonjour ,Ma question est une question de neophyte. J'essaie de comprendre les mecanismes comptables et voici un probleme concret. Pour estimer le cout de revient d'un produit fini, les societes doivent elles utiliser la technique des couts complets de la comptabilite analytique? - Si oui, ceci semble complexe pour une petite entreprise, qu'elle est donc la pratique? Je crois aussi voir une contradiction a l'usage des couts complets. En cas de forte baisse d'activite, les frais fixes vont faire grimper de facon astronomique le cout de revient. Meme si la societe ne vend rien, et produit seulement 10 produits finis au lieu de 10000, le cout complet va artificiellement gonfler la valeur du stock de produits finis. Or cette valorisation de stock ne correspond pas a une realite economique. La production etant valorisee au cout complet, la societe ne sera meme pas en deficit. - Merci beaucoup de m'indiquer les erreurs de ce raisonnement. Juliette |
Message écrit le: 14/08/2007 10:48 | |
Laurentdbp Cadre du secteur privé Messages: 53 Inscrit le: 25/04/2006 Région: 35 - ille-et-vilaine | Message édité par Laurentdbp le 14/08/2007 15:29 Bonjour,C'est effectivement une des limites de la méthode du coût complet. Il y a de multiple méthodes pour calculer un coût de revient. Cela dépend de la structure de l'entreprise, si elle est mono-produit ou non... Pour le problème que tu mentionnes, il est préférable d'établir un coût standard, c'est à dire qu'on calcule les charges fixes sur le nombre de de produits finis pour lesquels l'outil de production a été dimensionné. Si une usine est faite pour 10.000 articles, alors il faut calculer le coût unitaire des charges fixes sur 10.000 produits. En fin d'année, évidemment, il faudra prendre en compte le volume réellement produit et déterminer un écart de coût lié à la sous-activité (ou sur-activité). Si plusieurs sortes de produits sont fabriqués, cela se complique car il y a souvent une forme d'arbitraire dans la répartition des coûts fixes.... Mais tout ceci ressort plus du contrôle de gestion que de la comptabilité pure... Cordialement |
Message écrit le: 15/08/2007 04:56 | |
Juliette_b Messages: 3 Inscrit le: 14/08/2007 | Bonjour Laurentdbp, Il s'agit donc de valoriser le stock de produits finis au cout standard a l'inventaire. -Est-ce une methode proposee par le PCG?, car de la facon de calculer va dependre le resultat de l'entreprise. -Le controle de gestion peut prendre en compte cette sous ou suractivite, mais sur le plan comptable comment faut-il la traiter? (comme elle n'apparait pas dans le stock) Merci beaucoup pour ces precisions Juliette |
Message écrit le: 22/08/2007 17:10 | |
Laurentdbp Cadre du secteur privé Messages: 53 Inscrit le: 25/04/2006 Région: 35 - ille-et-vilaine | Bonjour Juliette, Je n'avais pas vu passer ta réponse... En comptabilité, il n'y a rien à faire : le coût de la sous-activité se retrouve d'office dans le résultat par suite de la valorisation des stocks au coût standard. Le plan comptable n'impose pas de méthode précise de calcul des coûts, la comptabilité analytique étant en principe non obligatoire. Il faut cependant pouvoir justifier d'une méthode rationnelle pour la valorisation des stocks de produits finis, adaptée à l'activité de l'entreprise. En cas de sous-activité, le PCG précise cependant que l'imputation des frais fixes de production dans les stocks doit être fondée sur la capacité normale de production de l'entreprise. Le niveau réel de production ne peut être retenu que s'il est proche de la capacité de production normale. A l'inverse, s'il y a sur-activité, il convient de minorer la valeur des stocks (et donc ne pas appliquer le coût standard) en se fondant sur les volumes réellement produits. Bref, le principe de prudence s'applique ici aussi. Bonne fin de journée |
Message écrit le: 07/09/2007 06:35 | |
Juliette_b Messages: 3 Inscrit le: 14/08/2007 | Bonjour Laurentdbp Merci beaucoup pour ces explications bien claires. Juliette |