Message écrit le: 11/08/2005 23:54 | |
Fiscaliste en entreprise Messages: 249 Inscrit le: 10/08/2005 Région: 75 - paris | Message édité par Boris le 12/08/2005 00:00 Délicate question !!!En fait, lorsque j'ai passé les concours des écoles de commerce (en 1993), les candidats et les enseignants de prépa s'accordaient pour classer les ESC en 3 catégories : - la première, qui regroupe les écoles du groupe Ecricome (ESC Reims, Rouen, Bordeaux notamment) ainsi que les 3 ESC leaders (Nantes, Grenoble et Toulouse) ; - la seconde qui regroupe des écoles jouissant d'une bonne notoriété mais un peu en retrait (ESC Clermond-Ferrand, Dijon, Lille, Montpellier, Nice, Tours) ; - enfin la troisième qui regroupe des écoles ayant davantage un rayonnement régional (Amiens, Brest, Le Havre, Pau, Poitiers, St Etienne, Troyes). A l'époque, les taux de sélectivité des établissements confirmaient cette hiérarchie. Ceci étant, depuis maintenant 12 ans que j'ai passé les concours, le classement a été un peu perturbé. J'ai ainsi entendu dire : - que les candidats plébiscitaient l'ex-ESC Nantes (devenue AUDENCIA) ; - que des établissements tels que Nice ou Tours (qui a d'ailleurs fusionné avec Poitiers) étaient boudés ; - enfin que certaines écoles étaient en train de sombrer faute de candidats. Certaines ne parviennent pas à rassembler plus de 1000 candidats - contre 6 à 8000 il y a 10 ans ! - et l'ensemble des postulants est donc quasi-assuré d'être admissible. Compte tenu des désistements enregistrés, certaines écoles se retrouvent avec des promotions d'une trentaine d'étudiants pour des capacités de 100, 150 ou 200. Pour ces établissements, ceci n'est pas de très bon augure tant à court terme en terme d'équilibre financier (moins d'étudiants = moins de frais de scolarité) qu'à long terme en terme de rayonnement et d'image (réseau d'anciens moins dense que celui des plus grandes écoles qui "inondent" le marché avec des promos annuelles de 300, 400 voire 500 étudiants). Bon, je me rends compte que je me perds en détails et pour en revenir à notre sujet, un diplôme sanctionnant un 2° cycle d'une université réputée (Dauphine, Sorbonne par exemple) est, à mon avis, assimilé par les recruteurs AU MINIMUM au diplôme d'une ESC de tout premier rang (ex : Nantes), voire même plutôt à celui d'une école telle que Lyon ou l'Edhec. Ce qu'il faut garder à l'esprit lorsque j'évoque plus haut les "changements" qui sont en train de s'opérer dans le coeur des candidats en terme de préférences d'établissements (cf mon exemple ci-dessus où Nantes remporte tous les suffrages et réussi même à "débaucher" des candidats admis dans des écoles traditionnellement mieux cotées telle que Rouen et Reims), c'est que les recruteurs d'aujourd'hui ont souvent en tête le classemement qui existe depuis des décennies (1. HEC, 2.ESSEC, 3.ESCP etc) et qu'il s'écoulera à mon avis encore bien des années avant que les ESC "montantes" ne s'imposent (en terme de réputation - pas en terme de qualité d'enseignement qui doit être finalement assez proche) au niveau des tous premiers établissements français. Dernière chose qui intéressera peut être nos amis de prépa HEC intéressés par la filière comptable : à l'époque, l'ESC de Clermond Ferrand offrait la possibilité de préparer le cursus (jusqu'au DESCF) en même temps que le diplôme de l'école. Ceci peut être intéressant pour décrocher à la fois un diplôme généraliste reconnu avec une spécialisation comptable. N'étant toutefois pas un ancien de Clermond, je ne sais pas si ce renseignement est toujours d'actualité... -------------------- |