Message écrit le: 05/01/2010 13:17 | |
Sandra schmidt Rédactrice et modératrice Compta Online Messages: 6862 Inscrit le: 04/11/2007 Région: 75 - paris | Bonjour, L'association nationale des directeurs financiers et contrôleurs de gestion (DFCG) souhaite l'instauration d'une sorte de co-signature des comptes annuels par les directeurs financiers. Le but de cette procédure, qui existe déjà outre atlantique (loi Sarbanes-Oxley) sous une certaine forme (par le biais de la signature d'un rapport) serait de permettre aux directeurs financiers de se faire entendre, sans forcément les obliger à menacer de démissionner, en cas de désaccord avec la direction du groupe. Cette co-signature devrait aussi permettre au directeur financier de s'opposer plus facilement à la passation d'une provision litigieuse par exemple ou de disposer d'une sorte d'alerte en cas de conflit avec sa hiérarchie. Ce conflit serait alors réglé en conseil d'administration ou comité d'audit (source : option finance du 7 décembre 2009, page 20)... La DFCG a donc mis en place un groupe de travail destiné à faire des propositions en ce sens. Qu'en pensez-vous ? Cordialement -------------------- |
Message écrit le: 06/01/2010 22:08 | |
Micka Expert-Comptable Stagiaire en cabinet Messages: 694 Inscrit le: 25/11/2006 Région: 33 - gironde | Bonsoir, Pour moi, c'est encore un bon effet d'annonce pour faire croire aux marchés financiers que l'information sera encore plus fiable. Le directeur financier reste un employé de l'entreprise non soumis à un corps professionnel et par voie de conséquence à une déontologie. Si le président lui demande de modifier les comptes, co-signature ou pas co-signature, il va modifier les comptes. En outre, le directeur financier n'encourt très peu voire aucune responsabilités vis-à-vis de la justice. Il n'y a qu'à lire la presse pour se faire une idée. Lorsqu'il y a un couac, c'est le big boss qui va assumer les conséquences. Les maquillages de comptes sont subtils et c'est souvent les directeurs financiers qui mettent les mains dans le camboui pour éclairer les décisions des présidents. Dans l'affaire VIVENDI, J6M n'aurait jamais été aussi médiatique sans son directeur financier de génie. Enfin, ce n'est que mon humble avis. Michaël -------------------- |