Message écrit le: 09/09/2012 22:44 | |
Lj4 ![]() - Expert-comptable en entreprise Messages: 1417 Inscrit le: 03/03/2003 Région: 92 - hauts-de-seine | Bonjour, Je m'interroge depuis quelques années sur le niveau des diplômes de comptabilité et sur la qualification des nouveaux diplômés. La réforme des diplômes comptables est censée avoir augmenter le niveau, le DECF (bac+3) est devenu le DCG (bac+4), le DESCF (bac+4) est devenu le DSCG (bac+5) et le DEC est passé du niveau bac+7 à bac+8. Pourtant, je constate que les comptables ayant un BTS de comptabilité ou un bac STG ou professionnel (niveaux de formation certainement les plus répandus) ont moins de connaissances que les mêmes diplômés des années 80 / 90. Cela voudrait-il dire que le BTS et le bac aient baissé de niveau ? La conséquence est une difficulté supplémentaire pour les BTS à accéder au DCG et plus. L'écart entre le BTS (normalement bac+2) et le DCG est certainement plus important que la seule année théorique. Je pense que le BTS actuel a des compétences comparables au bac des années 80/90. Par ailleurs, je constate que les savoirs et les mécanismes les plus basiques en comptabilité sont souvent méconnus ou mal connus par les comptables que j'emploie. Mes discussions avec des amis expert comptables ou cadres comptables en entreprise corroborent mon avis. Le manque de compétences de bon nombre de comptables ne leur permettra pas d'évoluer. Je rappelle que j'ai initié un sujet il y a quelques années : Quel avenir pour le comptable ? Bon nombre d'informations et avis ont été donnés. Quel avis avez-vous sur ce sujet ? Cordialement A bientôt Laurent |
Message écrit le: 10/09/2012 09:22 | |
Foxy69 ![]() Expert-Comptable associé en cabinet Messages: 21 Inscrit le: 28/06/2011 Région: 14 - calvados | Bonjour, J'espère pour vous que le niveau technique ne soit pas corrélé à celui en orthographe. Bien cordialement |
Message écrit le: 10/09/2012 09:36 | |
Joaquin-gonzale.. ![]() Entrepreneur Messages: 843 Inscrit le: 16/05/2012 Région: 13 - bouches-du-rhône | Bonjour, Le niveau DCG est un niveau "Licence" donc BAC + 3. Mais sinon, je suis d'accord sur le fond. Les études sont devenues plus lourdes depuis la récente réforme. Il faut tout de même nuancer. C'est le "vieux crabe" qui va parler ;-) Dans les années 1980, celui qui passait le certificat supérieur juridique et fiscal et le certificat supérieur de révision comptable avait aussi un très bon niveau, autant en fiscalité qu'en comptabilité. C'était tout de même 7 a 8 années d'études après le bac pour obtenir le DEC. Quant au BTS, je ne sais pas, j'ai passé le BTS comptabilité et gestion d'entreprise en 1982. Le DECS sur la foulée n'a pas été trop dur à passer. Je viens de me refaire quelques annales récentes du BTS CGO : le niveau reste tout de même correct (en tout cas au niveau comptable). Quant aux comptables que vous employez (et qui ont je suppose un niveau BTS), et auxquels il manque des mécanismes et principes comptables fondamentaux : pourriez vous donner des exemples précis ? On parle bien de principes comptables, et non juridiques ou fiscaux, car le BTS (au niveau juridique et fiscal) est d'un niveau effectivement assez faible. Cordialement, Joaquin Gonzalez -------------------- |
Message écrit le: 10/09/2012 11:10 | |
Mojito59 ![]() Expert-Comptable salarié en cabinet Messages: 188 Inscrit le: 11/07/2011 Région: 59 - nord | Bonjour je sais pas si le niveau baisse puisque apparemment le dscg est plus difficile a obtenir que le descf... donc ça voudrait dire l'inverse que le niveau d exigence augmente -------------------- |
Message écrit le: 10/09/2012 11:42 | |
Xynezia ![]() Cadre du secteur privé Messages: 830 Inscrit le: 21/11/2006 Région: 78 - yvelines | Message édité par Maximal le 10/09/2012 12:08 Bonjour,Concernant le BTS je n'ai pas vraiment d'avis étant donné que je l'ai via une VAE. Par contre concernant le "fossé" BTS et DCG il y a deux ans d'etude de prévu même si on passe d'un bac+2 à un bac+3. Avec le BTS on ne rentre qu'en seconde année. J'ai connu quelques épreuves du DECF et je le trouvais quand même un peu plus dur que le DCG. Je suis aussi sans doute plus a l'aise qu'avant. Le DSCG me semble quand à lui plus difficile que le DESCF mais c'est sans doute un avis subjectif. Quant aux mécaniques de base de la comptabilité elles sont le plus souvent vite zappées en cours. Et s'il n'y a pas d'investissement personnel et un réel intérêt pour la comptabilité cela reste bien souvent flou. Il y deux ans je commençais à travailler avec un assistant jeune diplomé de BTS. On a eu une longue conversation sur la caisse. Et oui y a rien de plus basique. Mais quand on récupere plein de dossiers avec des caisses créditrices on se pose des questions. Après notre conversation j'ai fait un sondage parmi mes collègues : le sens normal du compte de caisse. Resultat 2 sur 10 n ont pas eu besoin de réfléchir longuement ou de faire des comptes en T pour me repondre. Je vous parle de cela en cabinet comptable. Pour résumer je ne pense pas que le niveau des examens baisse. Mais que les principes de base sont délaissés. C'était un peu long :-) Cordialement -------------------- |
Message écrit le: 10/09/2012 16:24 | |
Julienjulien ![]() Cadre du secteur privé Messages: 7 Inscrit le: 04/07/2011 Région: 69 - rhône | Bonjour, Le sujet est intéressant. Pour avoir passé le DECF, le DCG puis le DSCG, et pour donner des cours de compta en BTS, je vais vous donner mon avis. Je pense que le BTS est une bonne formation et qu'il est d'un niveau satisfaisant. Le DECF était particulièrement compliqué par rapport au DCG et cela à 2 niveaux. Tout d'abord au niveau des cours, moins de matière en DECF mais des programmes plus approfondis qu'en DCG, puis au niveau des modalités d'obtention du diplôme. En DCG, il est très simple de compenser ses notes. En decf, cela était beaucoup plus compliqué car la compensation était possible que si nous passions la totalité des épreuves restantes en même temps. En revanche, le DSCG est plutôt très difficile. Par rapport à l'ancien cursus notamment les UV de droit et de finance. Au final, dire que le niveau à baisser n'est pas la réalité si on considère le cursus dans sa globalité. En revanche, si nous parlons des premières années jusqu'au DCG, alors la oui, le niveau est moins élevé qu'avant. Cordialement. |
Message écrit le: 10/09/2012 20:34 | |
Alexei ![]() Contrôleur des Finances Publiques Messages: 132 Inscrit le: 30/01/2010 Région: 94 - val-de-marne | Bonsoir à tous. Un Bac stg d'aujourd'hui n'a rien à voir avec son homologue d'y a vingts ans. Idem pour le BTS. Quand à la formation des comptables:les postes ne requièrent pas la même qualification.Mais ce qui est certain c'est qu'il faut accepter de se mettre à jour.Et un certain nombre de gens une fois l'examen en poche l'oublie. le dcg reste tout de même valorisant.Le dscg par contre est d'un autre acabit et demande de la patience,de la perseverence et de s'y coller parfois avec des ouvrages de spécialistes(surtout pour la finance,la comptabilité et audit). Sur le marché de l'emploi,j'ai eut quelques déconvenues jusqu'à ce que je me trouve une alternance à la banque de france au service analyse financière. Après pour le niveau des comptables: quel que soit le diplôme,on va tous s'apercevoir un moment ou un autre qu'il faut se mettre à jour constamment.Ce qui signifie en gros d'être motivé et d'accepter ce travail.Certains n'estimeront pas le besoin de se mettre à jour car leur postes ne leur demande pas. J'ai connu un de mes maîtres de stage:il a travaillé après son bac et il a ensuite repasser par la formation continue en decf en même temps de travailler.C'était quelqu'un d'extrêmement rigoureux et organisé avec une certaine culture générale et des bases solides en fiscalité,économie,droit social,comptabilité. J'ai aussi entendu parler de professionnels mal formés ,arrivé en poste par piston,par relations. Pour un avenir serrein. Cordialement -------------------- |
Message écrit le: 10/09/2012 20:44 | |
Pierred10 ![]() Etudiant Messages: 4 Inscrit le: 08/09/2011 Région: 38 - isère | Bonjour à toutes et à tous. Je suis actuellement étudiant et je termine ma première année de DSCG. Vous voudrez surement connaître mon cursus avant de connaître mon avis. J'ai commencé en première et terminale STG CFE, j'ai ensuite poursuivi en BTS CGO, j'ai ensuite obtenu, deux ans plus tard mon DCG et il me reste encore un an de préparation au DSCG. Je ne pense pas que le niveau du BTS soit un diplôme moins difficile que les autres. Même si il y a un réel écart entre BTS et DCG les deux diplômes sont exigeants. Le BTS Comptabilité et Gestion des Organisations n'est pas facile pour tout le monde à obtenir même si ce n'est pas celui-ci qui m'a donné le plus de fil à retordre. Il faudrait aussi savoir combien d'élèves de BTS poursuivent en DCG et combien réussissent par la suite. Je trouve que le DCG est plus général et est apporte un volume bien supérieur en connaissances. Le DSCG est à mon sens le diplôme le plus difficile. Je prépare actuellement 4UE cette année et je révise depuis déjà quelques semaines pour être bien préparé. La difficulté n'est à mon sens pas un problème, le diplôme apporte des connaissances variées et très complètes. Je ne pense donc pas que le niveau a baissé. Je pense aussi qu'un collaborateur de niveau moyen, si on lui laisse le temps et s'il travaille activement progressera très vite par l'expérience et pourra monter les échelons. Bien entendu tout dépend du poste et de la structure en question. Bien Cordialement, Pierre |
Message écrit le: 10/09/2012 20:59 | |
Maximal ![]() Contrôleur de gestion en entreprise Messages: 1953 Inscrit le: 02/09/2006 Région: 75 - paris | Bonjour Merci pour vos participations à propos de votre ressentie sur les nouveaux diplômes, en tant qu'étudiant ou débutant votre carrière. Il est évident qu'un personne qui s'implique s'adapatera davantage que celle qui ne s'implique pas. Cependant je doute que vous ayez le recul nécessaire pour répondre aux problématiques posées au début du sujet : Citation Pourtant, je constate que les comptables ayant un BTS de comptabilité ou un bac STG ou professionnel (niveaux de formation certainement les plus répandus) ont moins de connaissances que les mêmes diplômés des années 80 / 90. Citation je constate que les savoirs et les mécanismes les plus basiques en comptabilité sont souvent méconnus ou mal connus par les comptables que j'emploie. Mes discussions avec des amis expert comptables ou cadres comptables en entreprise corroborent mon avis. Cordialement |
Message écrit le: 10/09/2012 22:11 | |
Lj4 ![]() - Expert-comptable en entreprise Messages: 1417 Inscrit le: 03/03/2003 Région: 92 - hauts-de-seine | Bonjour, Un des messages précédents précie que le cursus dans sa globalité n'a pas baissé. Je n'ai pas dit cela. J'ai juste dit que mon sentiment est que le niveau des diplômes Bac et BTS ont baissé. D'ailleurs, comme il a été dit, les BTS entrent en DCG en deuxième année .... la preuve par l'exemple !! La formations du DSCG sont sans doute plus complètes qu'à mon époque. Par exemple, l'anglais constitue une UV : une nouveauté. Pour autant, les savoirs les plus basiques sont ils bien maîtrisés ? Apprend-on plus mais moins bien ? A bientôt Laurent |
Message écrit le: 10/09/2012 22:36 | |
Fonzy021 ![]() Etudiant DCG Messages: 19 Inscrit le: 04/11/2010 Région: 02 - aisne | Bonjour à tous, Je viens d'obtenir mon BTS CGO et j'attaque le DCG depuis quelques jours. J'avais déjà posé la questions à certains de mes formateurs, et tous m'ont confirmé que le niveau du BTS CGO a baissé comparé à l'époque où ils l'ont passé. Pour l'avoir passé il y a quelques mois seulement, je n'ai vraiment pas trouvé ça difficile... Il y a des extraits du Francis Lefebvre un peu partout qui nous rappellent certaines règles fiscales et sociales, au final connaître la plupart des principes comptables enseignés en BTS suffit pour s'en sortir plutôt facilement. Concernant le DCG, il y a vraiment un énorme écart de niveau quand je compare les notes obtenues par certaines de mes connaissances au BTS et au DCG. Étant rentré depuis seulement une semaine j'ai déjà pu constater cet écart et je trouve justement dommage que le niveau du BTS soit si bas... Il ne faut pas s'étonner que la majorité des cabinets recrutent à partir du DCG et non plus du BTS! Mais le problème vient pour moi du programme du BTS, où on s'attarde très peu sur les principes comptables et où on nous "gave" d'écritures comptables... Le BTS n'a pas de beaux jours devant lui sur le plan professionnel... Cordialement. |
Message écrit le: 10/09/2012 23:55 | |
Xynezia ![]() Cadre du secteur privé Messages: 830 Inscrit le: 21/11/2006 Région: 78 - yvelines | Citation : LJ4 @ 10.09.2012 à 20:11 Pour autant, les savoirs les plus basiques sont ils bien maîtrisés ? Apprend-on plus mais moins bien ? Bonsoir, là est le problème de la comparaison des diplôme de maintenant et ceux d'il y a 20 ans. On nous demande plus de chose ce qui laisse moins de place pour les bases. Mais en même temps je pense que le travailleur d'un collaborateur a aussi beaucoup changer en 20 ans. L'importance de l'informatique, l'utilisations des langues étrangères,... Aussi l'informatique à fait qu'on ne voit plus une partie du travail, et principalement les bases. Cordialement -------------------- |
Message écrit le: 11/09/2012 08:29 | |
Foxy69 ![]() Expert-Comptable associé en cabinet Messages: 21 Inscrit le: 28/06/2011 Région: 14 - calvados | Bonjour, Effectivement je me pose beaucoup de questions sur la valeur du BTS CGO. Pour ma part je l'ai passé en 2005 avec une conjonctivite et une grippe et j'ai tout de meme eu 15/20 de moyenne generale, avec un 12/20 en anglais sans savoir parler un mot... De toutes facons il y a une réalité qui ne trompe pas: Dans les années 1990 le Bac G suffisait pour etre embauché dans un cabinet comptable, aujourd'hui au minimum le DCG (avec si possible de l'expérience). Cdt |
Message écrit le: 11/09/2012 08:57 | |
Julienjulien ![]() Cadre du secteur privé Messages: 7 Inscrit le: 04/07/2011 Région: 69 - rhône | Bonjour, L'inflation des diplômes n'est pas une nouveauté. Cela étant j'ai aujourd'hui une certaine fierté à dire autour de moi que je suis titulaire du DSCG. Il faut regarder le niveau de certains cursus. J'ai pour souvenir un ami qui a passé un master de marketing au sein d'un institut privé sur Lyon (A Vaise pour ceux qui connaissent un peu Lyon). J'ai pu constater avec surprise le niveau "raz les pâquerettes" du contenu de sa formation. Je peux vous dire avec certitude que le volume de travail était bien divisé par 10 par rapport à ce qui est exigé en DSCG. Pourtant ces 2 diplômes sont de niveau bac+5. Il est en effet très intéressant de se poser la question du niveau actuel du cursus de l'expertise comptable, mais il est aussi intéressant de le comparer à de nombreux autres cursus. Pour répondre à Ln"" (je crois), j'ai parlé effectivement du niveau dans sa globalité. Par ailleurs j'en arrive exactement à la même conclusion que toi, le niveau a un peu baissé jusqu'au DCG, mais s'est sacrément renforcé au DSCG. Cordialement. |
Message écrit le: 11/09/2012 16:39 | |
Penotpascal ![]() Enseignant Messages: 1 Inscrit le: 11/09/2012 Région: 37 - indre-et-loire | Bonjour, J'ai fait un BTS compta en 1992 puis DSC au CNAM et retour vers le DECF et le DESCF. Je suis formateur en comptabilité notamment sur des titres de niveau IV comme Comptable Assistant. Je constate que les stagiaires Comptables Assistants sont souvent plus appréciés que des BTS comptabilité car ils sont beaucoup plus autonomes en raison de notre façon de travailler et ont les connaissances comptables, fiscales et paie d'un niveau légèrement supérieur, voir très au dessus en matière de paie, à un BTS COmptabilité (Dixit les maitres de stage). Ce titre est d'un niveau IV car il n'y a pas de matière générale et la gestion a été supprimée, ce qui est fort dommage. Je remarque quand même une baisse générale du niveau en orthographe et cet état de fait me dérange énormément. Quelle reconnaissance professionnelle peut on avoir lorsque ses emails ou ses courriers sont bourrés de fautes ? Que dire aussi lorsque j'ai parfois des stagiaires incapables d'écrire un texte autrement qu'en langage SMS, langage que je ne comprends pas. Sans vouloir faire de polémique, la politique du plus, c'est à dire d'emmener un maximum d'élève à un niveau maximum, ne peut qu'abaisser le niveau de beaucoup de diplômes. Très cordialement -------------------- |
Message écrit le: 11/09/2012 18:56 | |
Koneko ![]() Messages: 6 Inscrit le: 19/10/2005 Région: 75 - paris | Message édité par Koneko le 11/09/2012 19:02 Bonjour...Je réagis au postulat de base ... Decf bac+3?? Merci de contribuer à colporter cette légende qui dévalorise mon bac+4...mais bon ce n'est pas la première fois que je l'entends celle-là...passons (m'en fous j'ai aussi une maîtrise :p ) Le descf bac+4? J'avoue que ça c 'est une première...jamais entendu dire ça. Non, c'est un bac+5... Quand au dec bac+7, c'est encore meilleur...je ne savais même pas que ça existait un bac+7... Je rappelle que le dpecf même s'il pouvait être préparé en 1 an à toujours été un bac+2. Avoir mon bac avec 1 an d'avance me donne t il un "bac-1"? S'il vous plaît comptez donc en niveau I II et III... Et je pense pas que le niveau ait diminué par contre, je constate au quotidien qu'il existe des "faux" diplômés et que le niveau des écoles de commerce est moins bon que celui de la filière comptable. |
Message écrit le: 12/09/2012 07:54 | |
Alexei ![]() Contrôleur des Finances Publiques Messages: 132 Inscrit le: 30/01/2010 Région: 94 - val-de-marne | Bonjour Le BTS seul ne vaut plus grand chose sauf peut être encore chez quelques recruteurs recherchant quelqu'un de peu formé et facilement malléable. Il est certain que le titulaire d'un DCG et de quelques unités de valeur du DSCG sera meilleur qu'un diplômé d'écoles de commerce.Après il faut convaincre son recruteur de notre valeur et c'est pas toujours aisé car les recruteurs ne connaissent pas toujours bien les diplômes comptables. Concernant l'orthographe et la rédaction:ceci est le résultat d'un laisser aller général depuis l'école primaire et que l'école n'assure plus la maîtrise des savoirs fondamentaux.Donc forcément,cela ne peut que se ressentir dans les études puis dans la vie professionnelle. Un coupable? Non des coupables:ceux qui ont massacré l'école de la république mise en place par jules ferry. Quand au niveau d'anglais:ne vous y trompez pas,le niveau est loin d'être correct.On apprend pas aux élèves une langue en leur faisant bêtement un cours magistral comme on les fait depuis le collège,sans jamais les laisser s'exprimer. J'apprends tout seul à me remettre à jour en allant écouter cnn,la bbc et en lisant la presse anglaise et américaine. Mais c'est une autre approche que le bourrage de crâne. Si j'ai un conseil accessoire à vous donner:apprenez une autre langue comme l'allemand,le russe ou même chinois. On ne sais pas de quoi demain sera fait. Cordialement. -------------------- |
Message écrit le: 12/09/2012 11:06 | |
Emmanuel ![]() Expert-Comptable Mémorialiste en cabinet Messages: 114 Inscrit le: 23/02/2005 Région: 35 - ille-et-vilaine | Bonjour, je pense que la baisse du niveau des Bac Pro et des BTS vient de l'allongement de la durée des études. Les bons bac pro et les bons bts ne s'arrêtent plus à ce stade et vont essayer d'obtenir un diplôme supérieur (il y a encore des bac pro recrutés en cabinet ?). Résultat, ceux qui postuleront pour travailler avec ces diplômes sont ceux qui n'auront pas pu entrer dans une formation supérieure. Dans notre cabinet, les embauches de personnes débutantes se font quasiment toutes en alternance, à minima, en dcg post bts, et plus souvent en master cca ou en dscg. Conclusion, les bons diplômés de bts existent, le problème c'est qu'ils ne cherchent pas encore de travail. My 2 cents Cordialement |
Message écrit le: 12/09/2012 18:28 | |
Didoudidouda ![]() Comptable unique en entreprise Messages: 23 Inscrit le: 08/10/2007 Région: 45 - loiret | Bonjour, A mon avis, la baisse de niveau des diplômes est GENERALE, autrement dit ne concerne pas uniquement les diplômes en comptabilité. Sans vouloir jouer la "vieille" de service (j'ai la quarantaine), je peux témoigner de la baisse de niveau des étudiants de la fameuse génération Y (entre 15 et 30 ans), ayant récemment fréquenté les bancs de l'université pour valider un master en finance. J'ai lu les écrits de mes jeunes camarades : truffés de fautes d'orthographe, sans véritable structuration de l'écrit, etc. Mon jugement peut paraître très péremptoire mais je pense, pour en avoir discuté avec certains enseignants, qu'il est fondé. Cordialement, Didoudidouda |
Message écrit le: 12/09/2012 19:08 | |
Lj4 ![]() - Expert-comptable en entreprise Messages: 1417 Inscrit le: 03/03/2003 Région: 92 - hauts-de-seine | Citation : Koneko @ 11.09.2012 à 16:56 Bonjour... Je réagis au postulat de base ... Decf bac+3? Merci de contribuer à colporter cette légende qui dévalorise mon bac+4...mais bon ce n'est pas la première fois que je l'entends celle-là...passons (m'en fous j'ai aussi une maîtrise :p ) Le descf bac+4? J'avoue que ça c 'est une première...jamais entendu dire ça. Non, c'est un bac+5... Quand au dec bac+7, c'est encore meilleur...je ne savais même pas que ça existait un bac+7... Je rappelle que le dpecf même s'il pouvait être préparé en 1 an à toujours été un bac+2. Avoir mon bac avec 1 an d'avance me donne t il un "bac-1"? S'il vous plaît comptez donc en niveau I II et III... Et je pense pas que le niveau ait diminué par contre, je constate au quotidien qu'il existe des "faux" diplômés et que le niveau des écoles de commerce est moins bon que celui de la filière comptable. Bonjour, Au risque de vous décevoir, les DECF, DESCF et DEC étaient considérés respectivement comme des bac+3, bac+4 et bac+7. Maintenant, certains (comme vous ?) considéraient que le DECF étaient un bac+4. Il est vrai qu'il n'y avait pas de connaissances théoriques supplémentaires entre le DECF et la DESCF, juste un niveau plus élevé et un esprit de synthèse à démontrer. La réforme LMD a obligé les diplômes comptables à rentrer dans le moule du 3/5/8, d'où le changement. De plus, pour revenir sur le niveau d'orthographe et de grammaire, je constate également que c'est un vrai problème, et pas seulement pour les comptables. Pour ma part, je considère que le français est la matière la plus importante à enseigner à l'école, car elle permet de s'exprimer clairement et aussi de structurer sa pensée de façon synthétique et intelligente. L'orthographe et la grammaire sont très importantes car le respect de certaines règles permet de se comprendre. Les qualités rédactionnelles et de synthèse facilitent également la compréhension. A bientôt Laurent |
Message écrit le: 12/09/2012 19:09 | |
Xynezia ![]() Cadre du secteur privé Messages: 830 Inscrit le: 21/11/2006 Région: 78 - yvelines | Citation : Didoudidouda @ 12.09.2012 à 16:28 J'ai lu les écrits de mes jeunes camarades : truffés de fautes d'orthographe, sans véritable structuration de l'écrit, etc. Bonsoir, vous parlez d'une baisse du niveau d'orthographe et de rédaction. Mais qu'en est il du reste? Vous ne pouvez pas juger le niveau d'un diplôme uniquement sur ces critères. Cordialement -------------------- |
Message écrit le: 12/09/2012 20:05 | |
Benoit76 ![]() Expert-Comptable Mémorialiste en cabinet Messages: 52 Inscrit le: 08/06/2008 Région: 76 - seine-maritime | Bonjour, je quitte mes révisions de finance un instant afin de contribuer ;) mon parcours : bac général, BTS CGO, "passerelle" DCG, et actuellement en fin de 1ère année de DSCG par alternance également. Premièrement, je pense que l'on peut raisonnablement considérer le niveau du BTS comme étant faiblement élevé. Sortant d'un bac série s, et avec un minimum de travail l'obtention du diplôme avec une moyenne supérieure à 14 ne fut pas la chose la plus difficile qui soit (après, peut être était ce le cas auparavant). Par ailleurs et sans considérations personnelles, à la sortie du bts n'alliez pas me demander de produire une fiche de paie ou bien tenir une comptabilité comportant disons des particularités ; d'après les précédents témoignages, à diplôme équivalent un étudiant des années 80 n'aurait pas rencontré de difficultés particulières, donc de ce point de vue, peut être que le niveau des bases pures s'est effectivement affaibli. D'un autre coté, et confirmant ce qui précède, les qualifications admises lors du recrutement se sont vraisemblablement ajustées au fil des années en cabinet et ailleurs. Là où l'on recrutait un niveau bac autrefois, il est nécessaire aujourd'hui d'aller chercher du côté des BTS, même constat semble t-il pour les qualifications BTS/DECF-DCG. Mais la comparaison semble toutefois limitée aux spécificités du métier qui indéniablement évoluent (informatisation, externalisation, technologie de l'information). De quoi parle t-on au juste ? savoir passer des écritures comptables, ou bien savoir être réactif et s'adapter aux différentes situations, avoir des connaissances juridiques, sociales et fiscales solides (ou comme nous disait un professeur, savoir que cela existe [ensuite vous vous documentez, fort du foisonnement des sources couplé à la rapidité de l'obtention des informations])? ne faudrait-il pas juger plutôt sur un ratio compétences attendues / diplôme au lieu de compétences intrinsèques / diplôme ? Si l'objet de la question concerne aussi bien les diplômes de tous niveaux, pour ce qui est de la profession d'expert-comptable commissaire aux comptes, le niveau acquis en DCG puis DSCG semble tout à fait correct, et par ailleurs le stage de trois année ne peut qu'être bénéfique pour faire certains ajustements que l'on ne peut qu'apprendre sur le terrain du reste. Après, c'est évidement le point de vue d'un étudiant n'ayant pas forcement de recul sur cette formation, mais pour avoir discuté avec professeurs, experts comptables, comptables en entreprise, le sentiment général est le nivellement vers le bas des connaissances de base (et du niveau d'ortaugraffe! qui est juste aberrant!! (j'ai 25 ans, et je peux vous dire que la majorité des étudiants de ma section, de niveau master tout de même...font énormément de fautes d'orthographes, ce qui les décrédibilisera assez vite)), mais une fois de plus, sont ils en adéquation avec les qualifications requises ? Pour en finir, étant en DSCG, je pense que la difficulté réside dans le contenu assez volumineux tout de même du programme, qui conjugué à la formation en alternance donne des planning disons très chargés! Bon courage à ceux qui préparent des unités cette année au passage ;) Cordialement |
Message écrit le: 15/09/2012 13:55 | |
Didieramon ![]() Etudiant DSCG Messages: 3 Inscrit le: 01/06/2010 Région: Ci - cote d\'ivoire | Bonjour, j'aimerais simplement réagir à propos de la baisse du niveau des étudiants. D'abord je tiens à préciser que je suis inscrit en DSGC, Diplôme délivré par le CNAM-INTEC et dont le programme est similaire à celui du DSCG. Ensuite, pour revenir au sujet et parlant plus précisément du niveau générale des étudiants ayant sois disant baissé, je pense qu'il faut nuancer un peu ces propos et ne pas être trop sévère. Pourquoi? Partant de mon expérience, je peux vous dire que valider le DGC,équivalent du DCG, n'a pas été facile, pas parce que le contenu des cours était difficile loin de là, mais plutôt du simple fait que le programme de cours est assez lourd et très approfondi. Pour vous donner une idée sachez qu'en moyenne les manuels de cours faisaient 1000 pages par UE voire plus et lorsque vous avez 4 ou 5 UE par an,on arrive à 4000 pages au moins.Assimilez toutes ces notions et les maîtriser en un an n'est pas du tout évident. et quand vous allez en entreprise ou en cabinet et que l'on attend de l'étudiant qu'il apporte une réponse précise claire et concise en un temps record sur un sujet parmi une quantité d'information assimilé, excusez moi du peu mais c'est un peu exagéré. on ne peut pas demander à un jeune étudiant tout fraîchement diplômé d'avoir les mêmes temps de réaction que des professionnelles qui exercent depuis un certains nombre de temps et qui bénéficient de l'effet d'apprentissage. Pour conclure,je suis conscient que l'évolution de l'activité économique exige un travail précis en un temps record mais à mon humble avis seule l'expérience corrigera ces tares même si je dois le reconnaître certains de mes camarades se laisse un peu aller en ne recherchant qu'à valider les UE sans poou autant maîtriser les principes de base surtout dans les UE que je qualifierais de mécaniques comme l'"introduction à la comptabilité" ou encore, le SIG. Cordialement |
Message écrit le: 15/09/2012 23:46 | |
Lj4 ![]() - Expert-comptable en entreprise Messages: 1417 Inscrit le: 03/03/2003 Région: 92 - hauts-de-seine | Citation : Didieramon @ 15.09.2012 à 11:55 Bonjour, j'aimerais simplement réagir à propos de la baisse du niveau des étudiants. D'abord je tiens à préciser que je suis inscrit en DSGC, Diplôme délivré par le CNAM-INTEC et dont le programme est similaire à celui du DSCG. Ensuite, pour revenir au sujet et parlant plus précisément du niveau générale des étudiants ayant sois disant baissé, je pense qu'il faut nuancer un peu ces propos et ne pas être trop sévère. Pourquoi? Partant de mon expérience, je peux vous dire que valider le DGC,équivalent du DCG, n'a pas été facile, pas parce que le contenu des cours était difficile loin de là, mais plutôt du simple fait que le programme de cours est assez lourd et très approfondi. Pour vous donner une idée sachez qu'en moyenne les manuels de cours faisaient 1000 pages par UE voire plus et lorsque vous avez 4 ou 5 UE par an,on arrive à 4000 pages au moins.Assimilez toutes ces notions et les maîtriser en un an n'est pas du tout évident. et quand vous allez en entreprise ou en cabinet et que l'on attend de l'étudiant qu'il apporte une réponse précise claire et concise en un temps record sur un sujet parmi une quantité d'information assimilé, excusez moi du peu mais c'est un peu exagéré. on ne peut pas demander à un jeune étudiant tout fraîchement diplômé d'avoir les mêmes temps de réaction que des professionnelles qui exercent depuis un certains nombre de temps et qui bénéficient de l'effet d'apprentissage. Pour conclure,je suis conscient que l'évolution de l'activité économique exige un travail précis en un temps record mais à mon humble avis seule l'expérience corrigera ces tares même si je dois le reconnaître certains de mes camarades se laisse un peu aller en ne recherchant qu'à valider les UE sans poou autant maîtriser les principes de base surtout dans les UE que je qualifierais de mécaniques comme l'"introduction à la comptabilité" ou encore, le SIG. Cordialement Bonjour, Je ne pense pas être sévère dans l'avis que je donne sur les diplômes bac et BTS. C'est juste la conséquence des constatations faites depuis quelques années avec des collaborateurs ayant des connaissances basiques en comptabilité et quasiment nulles en droit, fiscal notamment. Ils font de la comptabilité en reproduisant ce qu'ils ont fait habituellement sans réfléchir s'il faut changer. Par ailleurs, on ne demande pas à des débutants commençant à travailler une expérience de 5, 10 ans ou plus. De plus, l'expérience apporte beaucoup. Mais à quoi servirait une formation et un diplôme si on doit compter uniquement sur les acquis de l'expérience ? A bientôt Laurent |
Message écrit le: 16/09/2012 14:26 | |
Foxy69 ![]() Expert-Comptable associé en cabinet Messages: 21 Inscrit le: 28/06/2011 Région: 14 - calvados | Bonjour, Effectivement. Vous parlez des manuels de DCG et de DSCG qui sont effectivement volumineux. Cependant si on les compare aux manuels de BTS... Pour preuve du peu de notions traités, n'existe-t-il pas une UV ECO-DROIT? Comme si les connaissances demandées en droits ne suffisaient pas a plancher dessus pour une UV. Alors qu'en DCG si je ne m'abuse, il existe plusieurs UV de droit : des sociétés, relations juridiques, fiscal. Cordialement |
Message écrit le: 17/09/2012 14:32 | |
Quantz ![]() Employé en comptabilité Messages: 62 Inscrit le: 06/11/2008 | Citation : LJ4 @ 09.09.2012 à 20:44 Bonjour, Je m'interroge depuis quelques années sur le niveau des diplômes de comptabilité et sur la qualification des nouveaux diplômés. Bonjour LJ4, Que signifie pour vous le "niveau d'un diplôme" ? Tous les titulaires d'un diplôme ont-ils le même niveau ? Tous les médecins ont-ils le même niveau ? Tous les experts-comptables ont-ils le même niveau ? Le niveau d'un comptable dépend-il de son diplôme ? Un DESCF qui a travaillé 6 mois dans une association, a-t-il le même niveau qu'un CAP qui a travaillé 20 ans comme chef de mission en cabinet ? Ensuite, qu'est-ce qu'un comptable ? Si vous passez une annonce "cherche un comptable", qu'attendez-vous du comptable ? Cordialement, Quantz |
Message écrit le: 17/09/2012 16:54 | |
Maximal ![]() Contrôleur de gestion en entreprise Messages: 1953 Inscrit le: 02/09/2006 Région: 75 - paris | Bonjour Quantz Il n'est pas ici question d'expérience mais bien de la valeur du diplôme. En partant de votre reflexion, on pourrait aussi débattre sur l'implication d'un salarié. Vaut-il mieux un BTS que le métier n'intéresse pas ou un Bac qui aura la curiosité et la volonté de progresser ? Les managers font-ils tout pour faire progresser les débutants ? Ont-ils des perspectives d'avenir et des conditions de travail qui les motivent ? etc... Non la question était de savoir si : Citation les comptables ayant un BTS de comptabilité ou un bac STG ou professionnel (niveaux de formation certainement les plus répandus) ont moins de connaissances que les mêmes diplômés des années 80 / 90 ? Je n'ai aucune idée du niveau des diplômes d'il y a 30 ans mais peut-être que l'ouverture vers d'autres matières (communication, informatique, langues,...) pousse peut-être à alléger le niveau des matières initiales (compta, gestion, fisca). Ce qui fait que les élèves sont moyens partout (?). Cordialement |
Message écrit le: 17/09/2012 19:05 | |
Lj4 ![]() - Expert-comptable en entreprise Messages: 1417 Inscrit le: 03/03/2003 Région: 92 - hauts-de-seine | Citation : Maximal @ 17.09.2012 à 14:54 Bonjour Quantz Il n'est pas ici question d'expérience mais bien de la valeur du diplôme. En partant de votre reflexion, on pourrait aussi débattre sur l'implication d'un salarié. Vaut-il mieux un BTS que le métier n'intéresse pas ou un Bac qui aura la curiosité et la volonté de progresser ? Les managers font-ils tout pour faire progresser les débutants ? Ont-ils des perspectives d'avenir et des conditions de travail qui les motivent ? etc... Non la question était de savoir si : Citation les comptables ayant un BTS de comptabilité ou un bac STG ou professionnel (niveaux de formation certainement les plus répandus) ont moins de connaissances que les mêmes diplômés des années 80 / 90 ? Je n'ai aucune idée du niveau des diplômes d'il y a 30 ans mais peut-être que l'ouverture vers d'autres matières (communication, informatique, langues,...) pousse peut-être à alléger le niveau des matières initiales (compta, gestion, fisca). Ce qui fait que les élèves sont moyens partout (?). Cordialement Bonjour, Vous avez en partie raison (n'y voyez pas de reproche !), car à vouloir courir après plusieurs lièvres on ne les rattrape pas tous. Mais le terrier de mon BTS CGO de 1984 avait plusieurs lièvres aussi et les connaissances et le niveau de mes camarades étaient bons. Par ailleurs, la multiplicité des savoirs Citation (communication, informatique, langues,...) ne veut pas dire obligatoirement dire que les diplômés soient moyens (s'ils étaient moyens, ce serait déjà pas mal, il suffit de lire le sujet sur l'UV du DSCG oral en anglais où la plupart des intervenants ne sont même pas moyens). De plus, le niveau informatique, de rédaction et d'expression n'est pas bon. A bientôt Laurent |
Message écrit le: 18/09/2012 09:46 | |
Quantz ![]() Employé en comptabilité Messages: 62 Inscrit le: 06/11/2008 | Citation : Maximal @ 17.09.2012 à 14:54 Il n'est pas ici question d'expérience mais bien de la valeur du diplôme. Bonjour Maximal, Je veux bien, mais avec ou sans expérience : en 1984, tous les BTS-CGO de France avaient-ils le même "niveau" ? C'est sûr qu'un 18 de moyenne générale au BTS-CGO en 1984, était toujours mieux qu'un 10 en 2012 avec un 6 (note limite) à l'épreuve de comptabilité. Cordialement, Quantz |
Message écrit le: 18/09/2012 09:56 | |
Quantz ![]() Employé en comptabilité Messages: 62 Inscrit le: 06/11/2008 | Citation : LJ4 @ 17.09.2012 à 17:05 Mais le terrier de mon BTS CGO de 1984 avait plusieurs lièvres aussi et les connaissances et le niveau de mes camarades étaient bons. Bonjour Laurent, Merci pour votre évaluation/comparaison du Bac et du BTS. Vous qui êtes expert-comptable, avez-vous constaté la même baisse du niveau du DEC ? Cordialement, Quantz |
Message écrit le: 18/09/2012 16:19 | |
Alexsynbiose ![]() Etudiant Messages: 6 Inscrit le: 18/09/2012 Région: 75 - paris | Bonjour, étant nouveau dans la filière (actuellement en seconde année de DCG) je voudrai tout de même faire part de mes impressions après une année chargée de préparation d'épreuves. Je ne pourrai dire si le niveau de certains diplômes ont baissé ou pas mais ce dont je peux me rendre compte c'est que les diplômes tels que le BAC par exemple sont d'une facilité déconcertante à obtenir. Il n'y a "presque" plus aucune difficulté pour un étudiant (même avec un poil dans la main). Je m'explique, un étudiant normal qui aime l'économie en ES (Coef.7) et l'histoire (Coef.5), il lui suffit d'obtenir un bon 13 en économie et 14 en histoire sans se fouler et le BAC sauf accident majeur c'est réglé. C'est désespérant. Ensuite le niveau globale de la filière comptable diminue, je veux bien le croire, tout du moins le penser. Pourquoi ? La réponse tient en un mot, "INTEC". Vous savez cet organisme mi-privé mi-public qui sert purement et simplement de pansement ou de branche pour les gens qui ne veulent pas travailler ? Un étudiant passant l'examen d'état d'introduction à la comptabilité de la session 2011 prend un 5, il passe l'examen de l'INTEC en ayant simplement lu son cours, il s'en tire avec un 12. Où est l'erreur ? Je vous laisse chercher. Pour un exemple plus clair, comparez les sujets d'Etats et les sujets de l'INTEC, rien que le fait que la calculatrice soit autorisée à l'INTEC devrait mettre la puce à l'oreille. Et puis il ne faut pas oublier que la majorité des participants au examens sont des étudiants en candidat libre qui cherche à pouvoir intégrer le monde du travail avec une filière relativement épargner par la hausse du chômage, il manque des experts-comptables et des comptables partout. Et pour y arriver vite la meilleure solution est ... ? Bah de passer toutes les matières en un minimum de temps. J'en connais plus d'un qui a validé les 13 UE du DCG en 1 an en visant le 10 pile nécessaire pour le diplome. Alors entre un étudiant qui valide ses matières sans approfondissement et qui les travaille de façon superficielle et celui qui a prit 2 voir 3 années pour les passer de façon appliquée, je ne suis pas surpris de la différence de compétence. En espérant avoir eut une anlyse critique suffisamment pertinente pour vous intérésser, je vous présente mes sincères salutations. -------------------- |
Message écrit le: 18/09/2012 16:56 | |
Quantz ![]() Employé en comptabilité Messages: 62 Inscrit le: 06/11/2008 | Bonjour Alexsynbiose, Si tu apprécies des matières du bac, pourquoi faudrait-il trouver "difficile" de réussir dans la filière qui correspond à ces matières ? Tout le monde a des matières de prédilection dans lesquelles il va réussir plus facilement, non ? Pourquoi est-ce "désespérant" ? Cordialement, Quantz |
Message écrit le: 19/09/2012 12:08 | |
Alexsynbiose ![]() Etudiant Messages: 6 Inscrit le: 18/09/2012 Région: 75 - paris | Je suis d'accord avec toi pour les matières de prédilections. Il est vrai que s'il y a des affinités avec telle ou telle matière il est normal de compter dessus mais je prends un exemple concret pour faire comprendre ce que je veux dire par désespérant. Une connaissance a obtenu la note de 12 à l'écrit de français et un 12 à l'oral de français en faisant un nombre absolument incalculable d'erreur de synthase et d'orthographe. Je pense que le BAC est donné très clairement et qu'il n'est absolument plus représentatif de nos jours. Sans compter les failles au niveau de la surveillance le jour de l'examen entre les sorties aux toilettes et les copies pleines de réponses pré-faites, je trouve ça abérant tout simplement qu'un diplôme national donc français dans notre cas soit obtenu en ne sachant pas écrire convenablement la langue de ce pays. C'est juste un avis personnel. Mais là on s'écarte du sujet de base. Autre exemple, une connaissance dans ma filière ne sait pas comment former une phrase, c'est à dire qu'elle fait des phrases de 7 ou 8 lignes sans une seule virgule ou point. Je trouve ça quand même choquant pour une personne aspirant à devenir expert-comptable, profession nécessitant rigueur et sérieux. Alors oui il faut être conscient des difficultés de chacun et c'est là où est tout le problème je pense. On sort des institutions ou des méthodes qui sont censées facilités l'accès à la filière mais le fond du problème c'est justement ça, on facilite mais on ne résoud rien, on est moins exigeant sur certaines choses, moins à cheval sur certaines pratiques ou méthodes, on lache du lest et au final on se retrouve avec des compétences moindres. Je sais pas si tu as comprit le sens de ma réflexion mais pour faire clair, il y a un problème de fond majeur c'est le suivi de l'élève ou de l'étudiant. On ne les aide plus à devenir compétent, on les aide à passer les pièges plus facilement sans combler les lacunes. Cordialement. -------------------- |
Message écrit le: 19/09/2012 12:22 | |
Quantz ![]() Employé en comptabilité Messages: 62 Inscrit le: 06/11/2008 | Message édité par LJ4 le 19/09/2012 19:53 Bonjour,Méa culpa je n'ai pas relu suffisamment bien mon message. Vous avez entièrement raison. Laurent Citation : LJ4 @ 09.09.2012 à 20:44 La réforme des diplômes comptables est censée avoir augmenter le niveau, le DECF (bac+3) est devenu le DCG (bac+4), le DESCF (bac+4) est devenu le DSCG (bac+5) et le DEC est passé du niveau bac+7 à bac+8. (...) je constate que les savoirs et les mécanismes les plus basiques en comptabilité sont souvent méconnus ou mal connus par les comptables que j'emploie. Bonjour, Ce n'est pas exact. Le DCG est un bac+3, niveau licence. Au niveau du boulot, on fait correctement ce que l'on fait fréquemment. Les anciens le savaient bien : "C'est en forgeant...". Cordialement, Quantz |
Message écrit le: 19/09/2012 13:39 | |
Quantz ![]() Employé en comptabilité Messages: 62 Inscrit le: 06/11/2008 | Citation : Alexsynbiose @ 19.09.2012 à 10:08 Alors oui il faut être conscient des difficultés de chacun et c'est là où est tout le problème je pense. Bonjour, Je comprends bien. LJ4 disait aussi : "les savoirs et les mécanismes les plus basiques en comptabilité sont souvent méconnus ou mal connus par les comptables que j'emploie. Mes discussions avec des amis expert comptables ou cadres comptables en entreprise corroborent mon avis." Mais s'il y a un gros décalage entre les compétences demandées et les compétences effectives, ne crois-tu pas que le problème est au niveau du recrutement ? A quoi servent les entretiens ? A quoi servent les périodes d'essai ? Bonne journée. Quantz |
Message écrit le: 19/09/2012 13:46 | |
Quantz ![]() Employé en comptabilité Messages: 62 Inscrit le: 06/11/2008 | Citation : Joaquin-gonzalez @ 10.09.2012 à 07:36 Dans les années 1980, celui qui passait le certificat supérieur juridique et fiscal et le certificat supérieur de révision comptable avait aussi un très bon niveau, autant en fiscalité qu'en comptabilité. C'était tout de même 7 a 8 années d'études après le bac pour obtenir le DEC. Bonjour, Vous connaissez sans doute le diplôme de gestion comptable dans les années 80 ? J'en ai entendu parler ; je souhaiterais savoir ce que c'était ? Cordialement Quantz |
Message écrit le: 19/09/2012 17:03 | |
Alexsynbiose ![]() Etudiant Messages: 6 Inscrit le: 18/09/2012 Région: 75 - paris | Re-Bonjour Je suis d'accord qu'au niveau du recrutement il y a une faille que les personnes qui engagent ne décèlent pas dans l'immédiat. Mais je pense pas forcément que le problème doit se poser là, il faut voir plus en amont parce qu'en partant de ton idée cela voudrait signifier qu'un étudiant fraichement diplomé mais n'ayant pas les compétences requises ne pourra pas se faire recruter pour cette dernière raison ? Alors que si on remonte plus haut et qu'on remet en cause clairement la méthodologie d'apprentissage et les méthodes d'évaluations, il n'y aura que très peu d'étudiants ne remplissant pas les compétences. Parce qu'en partant de ton idée, imagine un patron qui engage un étudiant et qui se rend compte qu'il ne comble pas ses attentes, il le licencie ou le garde en fonction de son statut mais il ne recrutera plus de peur de tomber sur un même étudiant. Cela peut être une raison de la difficulté des jeunes à trouver un emploi. C'est un avis personnel mais ton point de vue est tout aussi justifié. Cordialement. -------------------- |
Message écrit le: 19/09/2012 17:30 | |
Joaquin-gonzale.. ![]() Entrepreneur Messages: 843 Inscrit le: 16/05/2012 Région: 13 - bouches-du-rhône | Citation : Quantz @ 19.09.2012 à 11:46 Citation : Joaquin-gonzalez @ 10.09.2012 à 07:36 Dans les années 1980, celui qui passait le certificat supérieur juridique et fiscal et le certificat supérieur de révision comptable avait aussi un très bon niveau, autant en fiscalité qu'en comptabilité. C'était tout de même 7 a 8 années d'études après le bac pour obtenir le DEC. Bonjour, Vous connaissez sans doute le diplôme de gestion comptable dans les années 80 ? J'en ai entendu parler ; je souhaiterais savoir ce que c'était ? Cordialement Quantz Bonjour, C'était un diplôme concurrent du diplôme d'expertise comptable. IL se passait après le DECS et il fallait obtenir deux certificats supérieurs dont le certificat supérieur d'organisation et de gestion des entreprises (donc il fallait en plus soit le certificat supérieur juridique et fiscal, soit le certificat supérieur de relations économiques européennes internationales soit le certificat supérieur de traitement des données et informations). Vu son niveau élevé, je pense que très peu de personnes ont passé ce diplôme qui n'autorisait pas à s'inscrire à l'ordre en tant qu'expert comptable. Cordialement Joaquin Gonzalez -------------------- |
Message écrit le: 20/09/2012 10:26 | |
Quantz ![]() Employé en comptabilité Messages: 62 Inscrit le: 06/11/2008 | Citation : Alexsynbiose @ 19.09.2012 à 15:03 Re-Bonjour Je suis d'accord qu'au niveau du recrutement il y a une faille que les personnes qui engagent ne décèlent pas dans l'immédiat. Mais je pense pas forcément que le problème doit se poser là, il faut voir plus en amont parce qu'en partant de ton idée cela voudrait signifier qu'un étudiant fraichement diplomé mais n'ayant pas les compétences requises ne pourra pas se faire recruter pour cette dernière raison ? Alors que si on remonte plus haut et qu'on remet en cause clairement la méthodologie d'apprentissage et les méthodes d'évaluations, il n'y aura que très peu d'étudiants ne remplissant pas les compétences. Parce qu'en partant de ton idée, imagine un patron qui engage un étudiant et qui se rend compte qu'il ne comble pas ses attentes, il le licencie ou le garde en fonction de son statut mais il ne recrutera plus de peur de tomber sur un même étudiant. Cela peut être une raison de la difficulté des jeunes à trouver un emploi. C'est un avis personnel mais ton point de vue est tout aussi justifié. Cordialement. Bonjour, "La période d'essai permet à l'employeur d'évaluer les compétences du salarié dans son travail, notamment au regard de son expérience, et au salarié d'apprécier si les fonctions occupées lui conviennent. La durée maximale est : de 2 mois pour les ouvriers et les employés ; de 3 mois pour les agents de maîtrise et les techniciens ; de 4 mois pour les cadres." Pendant l'essai, le contrat de travail peut être librement rompu par le salarié ou par l'employeur, sans qu'il soit besoin de motiver cette rupture, et sans indemnité (sauf disposition conventionnelle contraire). Les règles de procédure concernant le licenciement ne s'appliquent pas." http://travail-emploi.gouv.fr/informations...-essai,977.html Exemple : Tu as une période d'essai dans une entreprise pour un poste de : "Comptable clients/chargé de recouvrement". En fait, tu passes ton temps au téléphone pour obtenir le paiement des clients. Tu estimes que cet emploi ne correspond pas à ta formation de comptable. Tu romps la période d'essai pour tenter ta chance à un poste de "Comptable général", où tes attentes sont comblées. Pendant ce temps, une de tes connaissance réussit très bien dans le poste de recouvrement. Le monde du travail est ainsi : A certains postes, tu t'ennuies; à d'autres, tu n'as pas les compétences requises; à d'autres encore, tu es comblé et tu réussis très bien. Bonne journée. Quantz |
Message écrit le: 21/09/2012 13:57 | |
Julienjulien ![]() Cadre du secteur privé Messages: 7 Inscrit le: 04/07/2011 Région: 69 - rhône | Citation : Alexsynbiose @ 18.09.2012 à 14:19 Ensuite le niveau globale de la filière comptable diminue, je veux bien le croire, tout du moins le penser. Pourquoi ? La réponse tient en un mot, "INTEC". Vous savez cet organisme mi-privé mi-public qui sert purement et simplement de pansement ou de branche pour les gens qui ne veulent pas travailler ? Un étudiant passant l'examen d'état d'introduction à la comptabilité de la session 2011 prend un 5, il passe l'examen de l'INTEC en ayant simplement lu son cours, il s'en tire avec un 12. Où est l'erreur ? Je vous laisse chercher. Pour un exemple plus clair, comparez les sujets d'Etats et les sujets de l'INTEC, rien que le fait que la calculatrice soit autorisée à l'INTEC devrait mettre la puce à l'oreille. Bonjour à tous, Je trouve ton argument assez curieux. Que reproches-tu au juste à l'Intec? Je n'ai pas passé le DCG à l'intec mais cependant j'ai passé quelques UV du DSCG. Je vais te donner plusieurs exemples allant à l'encontre de ce que tu dis. Pour la calculatrice, sache qu'à l'Etat, elle était autorisée pour l'UV 1 (droit...) et pas à l'INTEC. Par ailleurs, sur 4 matières passées à la fois à l'INTEC et à l'Etat, figures-toi, que pour certaine, j'ai obtenu une meilleure note à l'Etat... . En terme de difficulté je pense que ca se vaut, réfères toi à UV de finance de 2010 Intec par exemple. Je pense surtout que la différence se fait au niveau de la préparation. Je suis beaucoup plus motivé à passer mes épreuves à l'Intec car je paie chaque matière, mine de rien, moi ca me stimule. Par ailleurs, avec l'Intec, il faut rendre des devoirs et travailler les thèmes en profondeur. Je pense qu'il ne faut pas dévaloriser les diplômes de l'Intec et ne pas oublier que le référentiel est identique à celui de l'Etat. Tout n'est pas parfait à l'Intec mais ca reste une excellente formation. En même temps, l'argument est facile voire même caricatural. Il ne faut pas tomber dans ce piège. Bien cordialement. |
Message écrit le: 26/09/2012 20:18 | |
Didieramon ![]() Etudiant DSCG Messages: 3 Inscrit le: 01/06/2010 Région: Ci - cote d\'ivoire | Citation Bonjour, étant nouveau dans la filière (actuellement en seconde année de DCG) je voudrai tout de même faire part de mes impressions après une année chargée de préparation d'épreuves. Je ne pourrai dire si le niveau de certains diplômes ont baissé ou pas mais ce dont je peux me rendre compte c'est que les diplômes tels que le BAC par exemple sont d'une facilité déconcertante à obtenir. Il n'y a "presque" plus aucune difficulté pour un étudiant (même avec un poil dans la main). Je m'explique, un étudiant normal qui aime l'économie en ES (Coef.7) et l'histoire (Coef.5), il lui suffit d'obtenir un bon 13 en économie et 14 en histoire sans se fouler et le BAC sauf accident majeur c'est réglé. C'est désespérant. Ensuite le niveau globale de la filière comptable diminue, je veux bien le croire, tout du moins le penser. Pourquoi ? La réponse tient en un mot, "INTEC". Vous savez cet organisme mi-privé mi-public qui sert purement et simplement de pansement ou de branche pour les gens qui ne veulent pas travailler ? Un étudiant passant l'examen d'état d'introduction à la comptabilité de la session 2011 prend un 5, il passe l'examen de l'INTEC en ayant simplement lu son cours, il s'en tire avec un 12. Où est l'erreur ? Je vous laisse chercher. Pour un exemple plus clair, comparez les sujets d'Etats et les sujets de l'INTEC, rien que le fait que la calculatrice soit autorisée à l'INTEC devrait mettre la puce à l'oreille. Et puis il ne faut pas oublier que la majorité des participants au examens sont des étudiants en candidat libre qui cherche à pouvoir intégrer le monde du travail avec une filière relativement épargner par la hausse du chômage, il manque des experts-comptables et des comptables partout. Et pour y arriver vite la meilleure solution est ... ? Bah de passer toutes les matières en un minimum de temps. J'en connais plus d'un qui a validé les 13 UE du DCG en 1 an en visant le 10 pile nécessaire pour le diplome. Alors entre un étudiant qui valide ses matières sans approfondissement et qui les travaille de façon superficielle et celui qui a prit 2 voir 3 années pour les passer de façon appliquée, je ne suis pas surpris de la différence de compétence. En espérant avoir eut une anlyse critique suffisamment pertinente pour vous intérésser, je vous présente mes sincères salutations. Bonjour Alexsynbiose, je ne comprends pas pourquoi tu imputes une partie de la responsabilité de la baisse du niveau des étudiants en comptabilité à l'INTEC. je suis étudiant à l INTEC et pour avoir passé à la fois les épreuves du DCG à l'INTEC et à l'examen de l'Etat, je peux te dire que les épreuves de ces deux examens se valent plus ou moins suivant les années.j'ai validé le DCG récemment et mes meilleurs notes, je les ai obtenues à l'examen de l'Etat. Comme quoi,le niveau des épreuves varie réellement. cordialement |
Message écrit le: 07/10/2012 15:11 | |
Again ![]() Assistant comptable en cabinet Messages: 26 Inscrit le: 29/09/2012 Région: 57 - moselle | Bonjour, D'abord, excusez-moi si j'ai zappé quelque chose, je suis passé de la première page à la 5 ème. Je réponds donc, à la question du poste. Je n'ai pas assez de recul pour parler en mon nom propre, cependant, j'ai mon avis sur la question et j'ai d'ailleurs vu une étude qui avait été réalisée sur le niveau des études, entre (je crois) 1980 et 2000. Le résultat était que le niveau des études supérieures avait globalement augmenté, mais que celui des études pro (CAP, BEP, BP...) avait (très) légèrement baissé. Cela pour limiter le nombre de personnes sans diplôme. Quant au études supérieures, il a été établi que les enseignements changent, que l'accent en fonction des époques et mis sur telle ou telle matière... Mais, les auteurs faisaient remarquer qu'en 1980 par exemple, l'enseignement de l'informatique n'existait pas, aujourd'hui si... La méthode MERISE... ça vous parle? Après, libre à chacun de penser que son enseignement était plus dur que celui d'aujourd'hui. Il y a aussi, le fantasme des anciens de croire que ce qu'ils ont fait eux est toujours plus dur que ce que les autres ont fait. Remarque on trouve ça aussi entre les différentes filières. Un jeune qui fait un DSCG est persuadé qu'il est meilleur que son copain en Master CCA... On ne refait pas le monde! Un exemple illustre bien tout ça: Aujourd'hui quand vous travailler sur des fonctions logarithmiques, il suffit d'appuyer sur la touche log ou ln de votre calculatrice, et qu'est-ce que j'ai pu entendre par les anciens... "Pfff, nous on avait pas de calculatrice à notre époque!", En effet, ils lisaient les log dans un tableau, alors la question est posée est-il plus difficile de se rapporter à un tableau ou d'appuyer sur une touche? Les anciens répondront souvent: le tableau... Voilà, concrètement, je crois qu'il y a un vrai fantasme sur le niveau des études, après on oublie aussi parfois qu'on a été débutant et pas fière... Avant d'avoir un bac+5 et 10 ans d'expérience. Cela-dit, la différence entre un type qui a eu son bts à 10 au rattrapage et celui qui l'a eu à 15/16 ou 17 doit être bien réelle! Mais des gens qui ont obtenu un diplôme sur un coup de chance ça existe depuis toujours, mais je vais pas rentrer dans le débat. Cordialement |
Message écrit le: 07/10/2012 16:56 | |
Lj4 ![]() - Expert-comptable en entreprise Messages: 1417 Inscrit le: 03/03/2003 Région: 92 - hauts-de-seine | Citation : Again @ 07.10.2012 à 13:11 Bonjour, D'abord, excusez-moi si j'ai zappé quelque chose, je suis passé de la première page à la 5 ème. Je réponds donc, à la question du poste. Je n'ai pas assez de recul pour parler en mon nom propre, cependant, j'ai mon avis sur la question et j'ai d'ailleurs vu une étude qui avait été réalisée sur le niveau des études, entre (je crois) 1980 et 2000. Le résultat était que le niveau des études supérieures avait globalement augmenté, mais que celui des études pro (CAP, BEP, BP...) avait (très) légèrement baissé. Cela pour limiter le nombre de personnes sans diplôme. Quant au études supérieures, il a été établi que les enseignements changent, que l'accent en fonction des époques et mis sur telle ou telle matière... Mais, les auteurs faisaient remarquer qu'en 1980 par exemple, l'enseignement de l'informatique n'existait pas, aujourd'hui si... La méthode MERISE... ça vous parle? Après, libre à chacun de penser que son enseignement était plus dur que celui d'aujourd'hui. Il y a aussi, le fantasme des anciens de croire que ce qu'ils ont fait eux est toujours plus dur que ce que les autres ont fait. Remarque on trouve ça aussi entre les différentes filières. Un jeune qui fait un DSCG est persuadé qu'il est meilleur que son copain en Master CCA... On ne refait pas le monde! Un exemple illustre bien tout ça: Aujourd'hui quand vous travailler sur des fonctions logarithmiques, il suffit d'appuyer sur la touche log ou ln de votre calculatrice, et qu'est-ce que j'ai pu entendre par les anciens... "Pfff, nous on avait pas de calculatrice à notre époque!", En effet, ils lisaient les log dans un tableau, alors la question est posée est-il plus difficile de se rapporter à un tableau ou d'appuyer sur une touche? Les anciens répondront souvent: le tableau... Voilà, concrètement, je crois qu'il y a un vrai fantasme sur le niveau des études, après on oublie aussi parfois qu'on a été débutant et pas fière... Avant d'avoir un bac+5 et 10 ans d'expérience. Cela-dit, la différence entre un type qui a eu son bts à 10 au rattrapage et celui qui l'a eu à 15/16 ou 17 doit être bien réelle! Mais des gens qui ont obtenu un diplôme sur un coup de chance ça existe depuis toujours, mais je vais pas rentrer dans le débat. Cordialement Bonjour, Votre message est extrêmenent intéressant. Il est vrai que les vieux comme moi peuvent être nostalgiques de leur jeunesse, comme les vieux de ma jeunesse l'étaient aussi. Mais mon propos ne tient pas de la nostalgie. Vous devriez lire les messages avant la page 5. Je dis entre autre chose que je constate - j'espère objectivement - que le niveau des diplomes Bep, bac et Bts de comptabilité sont d'un niveau moindre à celui que j'ai connu au début des années 80. Même le DCG me semble plus bas en niveau que le DECF de mon époque. En revanche, je constate que le niveau des diplômes DSCG et DEC doivent sans doute être plus fort qu'à mon époque. Le DSCG est d'un niveau bac+5 et le DEC d'un niveau bac+8. Mon DEC est d'un niveau bac+7. Je pense ausssi que l'écart entre le Bts, le DCG et le DSCG me semble trop important pour que les étudiants y réussissent normalement. J'en veux pour preuve que l'épreuve de comptabilité approfondie est une UV du DSCG et pas du DCG. Mes avis sont aussi issus de constats sur le terrain. Les recruteurs que je connais - qui en voient plus moi - ont le même avis. Par ailleurs, les VAE n'arrangent rien. On obtient un diplôme souvent avec un rapport décrivant ses travaux, mais sans que personne ne vérifie les connaissances théoriques acquises. J'ai des exemples au sein de mon service des VAE. Pour terminer, je ne dis que c'était mieux avant, je dis juste qu'un bac ou Bts (diplômes standard en comptabilité) ont moins de de compétences qu'il y a 20 ou 30 ans. Les conséquences sont qu'ils auront du mal à évoluer. A bientôt Laurent |
Message écrit le: 07/10/2012 18:32 | |
Again ![]() Assistant comptable en cabinet Messages: 26 Inscrit le: 29/09/2012 Région: 57 - moselle | Re-bonjour Laurent, Je rebondis sur ce que vous avez dit à propos de la comptabilité approfondie, cette dernière matière est bel et bien enseignée en DCG. Mais, peut-être que ce que vous vouliez dire est qu'avant elle était enseignée en DESCF et qu'elle l'est maintenant en DCG. Tout comme, je crois que l'audit était avant enseigné en DECF et qu'il l'est maintenant en DSCG. Ils ont redescendu des matières et remonté d'autres. Quant à la différence entre DECF et DCG, je ne sais pas si on peut franchement dire que le niveau a baissé, ou si plutôt on aurait tendance à l'imaginer. Il est vrai que c'est ce que les titulaires du DECF ont tendance à dire, mais en même temps, je doute que beaucoup se soient mis à bosser les cours de DCG pour comparer. A mon avis, ça tient plutôt à un feuilletage rapide des ouvrages ou à la lecture du BO. Pour ma part, j'avais demandé à mon enseignant de compta (qui enseigne depuis 20 ans et a donc connu le DECF), les différences, il m'a répondu que sur le fond c'était toujours à peu près la même chose. Je dois avouer que des bouquins de DECF, comme de DCG, j'en ai épluché quelques'uns et personnellement, j'ai pas vraiment vu de différence. Ce sont les mêmes pavés. Par contre, au centre de ressources de l'établissement ou j'étais, il y avait (pour revenir au BTS) des sujets de chaque année depuis 1990 (j'en ai pas trouvé de plus vieux) et là, la différence est égal à RIEN. Je m'en rappelle bien, car j'étais en CIF avec un autre CIF, lui avait 42 ans et avait un bac G2 et à l'époque il avait préparait le BTS compta gestion, mais ne l'avait finalement pas passé. Cette personne justement m'avait tenu un discours du genre "à mon époque c'était beaucoup plus dur, maintenant, il fournisse même un formulaire de maths à l'exam, c'est n'importe quoi..." Alors j'ai cherché, et je suis tombé entre autres, sur le sujet de maths de 1992, qui était rigoureusement identique à celui d'aujourd'hui, les mêmes fonctions, la même présentation, le même formulaire, le même temps pour le faire et ça tombait bien, c'était l'année même ou il aurait du passer l'exam... Voilà pourquoi, je pense que concrètement, le niveau n'est pas si différent, encore une fois, je pense que cela relève plus de l'imagination collective, et comme c'est humain, ça ne touche pas une personne, mais l'ensemble des gens... C'est à mon avis pour ça que beaucoup le croient, et effectivement on peut connaître des centaines de personnes qui pensent ça dans son entourage. Ce sentiment de baisse des niveau, est par ailleurs accentué, par le fait qu'on a démocratisé les études, aujourd'hui tout le monde pousse ses enfants à étudier, c'est pas parce que c'est plus facile qu'il y a plus de diplômés, c'est parce qu'on va plus vers les études. Je pense que si on avait poussé les jeunes à faire des études, il y a 30/40 ans on aurait eu autant de diplômés qu'aujourd'hui. Enfin, autre piste, peut-être qu'à l'époque, les jeunes étaient plus mûrs qu'aujourd'hui, plus impliqués dans leurs études, et qu'ils validaient mieux leurs diplômes qu'aujourd'hui. En gros, à l'époque (peut-être, je ne sais pas) qu'on validait un DECF avec 15/16 de moyenne, parce qu'on bossait plus, et qu'aujourd'hui la moitié le valide péniblement à 10, parce qu'ils sont moins enclins au travail... Clairement, je pense que des dizaines de paramètres peuvent être pris en compte, pour expliquer le pourquoi du comment, mais pas nécessairement une baisse du niveau des diplômes. A bientôt Keavin |
Message écrit le: 07/10/2012 19:32 | |
Xynezia ![]() Cadre du secteur privé Messages: 830 Inscrit le: 21/11/2006 Région: 78 - yvelines | Bonsoir, Personnellement je pense que le DCG est plus facile à avoir que le DECF pour 2 raisons dues à la réforme des diplômes, si on considère que les épreuves ont le même niveau : - La possibilité de conserver les notes inférieures à 10 pour les compenser, - Que les épreuves de "base" du DPECF sont intégrées au au diplôme. On peut donc compenser un 6 en comptabilité approfondie avec un 14 en introduction à la comptabilité. C'est pour moi la principale évolution du diplôme. Concernant le BTS je ne peut pas dire je l'ai obtenu en VAE. Cordialement -------------------- |
Message écrit le: 08/10/2012 16:33 | |
Julienjulien ![]() Cadre du secteur privé Messages: 7 Inscrit le: 04/07/2011 Région: 69 - rhône | Bonjour, tout à fait d'accord avec toi xynezia. Tu resumes la situation en quelques lignes. De fait, le DCG est beaucoup plus simple à valider que le DECF. cordialement. |
Message écrit le: 08/10/2012 17:33 | |
Maximal ![]() Contrôleur de gestion en entreprise Messages: 1953 Inscrit le: 02/09/2006 Région: 75 - paris | Bonjour En effet, sans entrer dans les détails des autres postes qui sont déjà assez complets, le DCG est plus "facile" que le DECF. Le programme du DECF a été allegé pour donner le DCG. Par exemple il a été supprimé toute la partie sur la consolidation (ce qui n'est pas rien). Cordialement |
Message écrit le: 09/10/2012 10:08 | |
Carpediem40 ![]() Expert-Comptable Stagiaire en cabinet Messages: 27 Inscrit le: 18/06/2009 Région: 33 - gironde | Bonjour, C'est vrai qu'il parait que le DCG est plus simple que le DECF, par contre pour la partie consolidation je ne suis pas d'accord, il en y a une petite partie au programme de comptabilité approfondie sur le périmètre et les méthodes de consolidation. Concernant le DSCG, au contraire, ils ont nettement relevé le niveau par rapport au DESCF. Cordialement |
Message écrit le: 09/10/2012 11:10 | |
Poitreno ![]() Assistant comptable en cabinet Messages: 10 Inscrit le: 21/05/2009 Région: 33 - gironde | Bonjour, Je viens répondre à la question tournée sous forme d'affirmation. Tout d'abord le DCG c'est 13 UV niveau licence, le DECF c'est 7 UV! le DECF n'avait pas, le rapport de stage avec soutenance, l'épreuve d'anglais, le management et l'économie. Après certaines matières telles que le droit social n'était que partiellement abordé! Après sur le contenu des autres matières les gens évoquent souvent la consolidation en finance ! la conso est abordé en compta approfondie du DCG! Ensuite pour le diplôme supérieur à savoir d'un coté le DSCG et le DESCF, le DESCF c'est 2 matière de synthèse droit compta et un rapport de stage soit 3UV pour le DSCG c'est 7UV niveau Master 2! il faut rajouter au DESCF: le management contrôle de gestion , management système d'info, épreuve orale d'économie partiellement en anglais!, rédaction d'un Mémoire avec agrément du sujet et plan, la finance (avec la théorie financière à connaitre)... Je pense que sur les matières exclusivement comptables et fiscales, le niveau s'est stabilisé, par contre de nouvelles matières sont apparues en se calant sur l'évolution des métiers de l'expertise comptables et sur celui de la concurrence (école de commerce, master CCA). Cette évolution a rendu le champs de connaissances à maitriser plus grand et à mon avis accru le niveau des nouveaux diplômes comptables... Bien à vous |
Message écrit le: 09/10/2012 13:03 | |
Maximal ![]() Contrôleur de gestion en entreprise Messages: 1953 Inscrit le: 02/09/2006 Région: 75 - paris | Bonjour Citation Tout d'abord le DCG c'est 13 UV niveau licence, le DECF c'est 7 UV Citation le DESCF c'est 2 matière de synthèse droit compta et un rapport de stage soit 3UV pour le DSCG c'est 7UV niveau Master 2 La difficulté d'un diplôme ne se mesure pas au nombre d'épreuves. Pour le DCG / DECF, sans remettre en cause le fait que de nouvelles épreuves sont apparues et que le DCG est plus complet (tant mieux, c'était un peu le but en même temps), la difficulté technique des épreuves "principales" (compta/contrôle de gestion/finance,...) est sans aucun doute inférieur en DCG, puisque c'était une volonté des instances lors de la réforme des diplômes comptables. Il n'y a pas vraiment débat. (Il faudra également m'expliquer d'où le droit social n'était que "partiellement abordé" en DECF !) Pour le DSCG / DESCF Pensez-vous qu'il est plus facile de réviser une seule matière puis de passer l'épreuve, ou d'en réviser 4 en même temps et d'en faire la synthèse ? Ce qui rend la DSCG différent vient également de l'apparition de nouvelles épreuves, pas de la difficulté technique en soit. Enfin bref peu importe, le DCG / DSCG est un bon diplôme et la réforme a été dans le bon sens. Par ailleurs on s'éloigne un peu du sujet initial. Cordialement |
Message écrit le: 09/10/2012 15:48 | |
Alex78 ![]() Etudiant DSCG Messages: 21 Inscrit le: 14/09/2012 Région: 78 - yvelines | Bonjour, Je viens d'avoir mon DCG en alternance et je poursuis en DSCG cette année. Si le niveau a baissé (ce dont je ne suis pas convaincue compte tenu des taux de réussite et donc de la sélection qui est faite) ce n'est peut être pas la faute des élèves mais des enseignants pour ma part je suis dans un CFA où les intervenants sont des avocats ou des experts comptables. Pour la plupart ils ne sont pas pédagogues et ne se préoccupent pas de savoir si le programme a été vu en entier et correctement ! De plus merci à l'intec qui malgré un coût non négligeable nous permet d'avoir des cours complets !! Cordialement |
Message écrit le: 09/10/2012 17:46 | |
Lj4 ![]() - Expert-comptable en entreprise Messages: 1417 Inscrit le: 03/03/2003 Région: 92 - hauts-de-seine | Citation : Poitreno @ 09.10.2012 à 09:10 Bonjour, Je viens répondre à la question tournée sous forme d'affirmation. Tout d'abord le DCG c'est 13 UV niveau licence, le DECF c'est 7 UV! le DECF n'avait pas, le rapport de stage avec soutenance, l'épreuve d'anglais, le management et l'économie. Après certaines matières telles que le droit social n'était que partiellement abordé! Après sur le contenu des autres matières les gens évoquent souvent la consolidation en finance ! la conso est abordé en compta approfondie du DCG! Ensuite pour le diplôme supérieur à savoir d'un coté le DSCG et le DESCF, le DESCF c'est 2 matière de synthèse droit compta et un rapport de stage soit 3UV pour le DSCG c'est 7UV niveau Master 2! il faut rajouter au DESCF: le management contrôle de gestion , management système d'info, épreuve orale d'économie partiellement en anglais!, rédaction d'un Mémoire avec agrément du sujet et plan, la finance (avec la théorie financière à connaitre)... Je pense que sur les matières exclusivement comptables et fiscales, le niveau s'est stabilisé, par contre de nouvelles matières sont apparues en se calant sur l'évolution des métiers de l'expertise comptables et sur celui de la concurrence (école de commerce, master CCA). Cette évolution a rendu le champs de connaissances à maitriser plus grand et à mon avis accru le niveau des nouveaux diplômes comptables... Bien à vous Bonjour, Pour revenir à la structure du DCG et du DSCG : Vous dites que le DCG a 13 UV contre 7 pour le DECF. Je ne pense pas que c'est le nombre d'UV qui fait la difficulté de l'épreuve dans sa globalité. Avant le DECF, il y avait le DPECF dont les UV sont intégrées dans le DCG. Donc le DCG est plus facile à obtenir du fait de la compensation possible des notes sur les 13 UV. Maintenant, vous avez raison sur un point : il y a de l'anglais au DCG qu'on n'avait pas au DCEF. Pour le reste, les connaissances théoriques devaient être acquises pour le DECF. Le nombre d'UV au DSCG ne rend pas l'examen plus dur à obtenir.... au contraire, on peut compenser plus facilement les notes. Les deux épreuves de synthèse du DESCF étaient très dures à passer, et le meilleurs candidats avaient rarement plus 12 ou 13. Je vais juste faire un rappel sur l'essence même des DECF / DESCF. Le DECF sanctionnait un niveau de connaissances. Le DESCF sanctionnait un niveau de réflexion et de synthèse. Aucune connaissance supplémentaire n'était demandée, juste de la réflexion et un peu d'expérience. Je suis du même avis que vous sur le fait qu'on a ajouté d'autres matières pour faire un lien plus étroit avec les diplômes universaitaires et c'est une bonne chose. D'ailleurs, j'ai dit dans un précédent message que je pensais que le DSCG est "théoriquement" plus élevé que le DESCF. A bientôt Laurent |
Message écrit le: 18/01/2013 12:15 | |
Orchidee29 ![]() Expert-Comptable associé en cabinet Messages: 5 Inscrit le: 12/07/2010 Région: 69 - rhône | Bonjour, Pour ma part, je pense surtout que les diplomes sont très loin de la réalité de ce qui se vit en entreprise. Il n'y a qu'a voir les sujets du DEC, les taux de réussite (siuvent très bas) et leur déconnection avec ce qui se passe dans 80% des cabinets. Pour pouvoir décrocher ce diplome sur les themes abordés, il faut travailler chez "les très gros", ce qui' n'est pas nécessairement l'idée que l'on peut se faire du metier. Pour moi, la relation proche des clients et primordiale, et depuis ma "sortie" de stage d'expertise comptable, ils sont mon 1er et mon plus gros soutien ! Bonne journée |