En revanche, élargi à l'ensemble des 28 Etats de l'Union européenne, le taux de chômage était de 11 % en septembre, ce qui représente au total 26,87 millions de personnes. Les taux les plus bas ont été enregistrés en Autriche (4,9 %), enAllemagne (5,2 %) et au Luxembourg (5,9 %). Les pays les plus touchés restent l'Espagne et la Grèce, très lourdement frappées par la crise, où plus d'un actif sur quatre – et nettement plus d'un jeune sur deux – est au chômage. L'Italie elle aussi est concernée, avec un taux de chômage record de 12,5 %.
Par ailleurs, les chiffres du chômage de juillet et d'août ont été révisés à la hausse (à 12,1 % et 12,2 % respectivement), annulant ainsi le recul du chômage qui avait été évoqué précédemment et constituait une première depuis février 2011.
L'INFLATION AU PLUS BAS DEPUIS 2009
Face à ce taux de chômage historique, l'inflation a elle aussi atteint un niveau record. Dans la zone euro, elle a brutalement ralenti en octobre, pour tomber à 0,7 % en un an, son plus bas niveau depuis quatre ans, ce qui accroît la pression sur la Banque centrale européenne (BCE) en faveur d'une baisse des taux d'intérêt.
Ces chiffres restent très en dessous de l'objectif fixé par la BCE, dont le mandat est de maintenir l'inflation proche, mais en dessous, du seuil de 2 % à moyen terme.
En même temps, les Etats européens réduisent leurs dépenses, dérégulent le marché du travail et encouragent la modération salariale. Ce qui "peut êtrebénéfique quand on est en croissance, mais est néfaste dans la phase actuelle"de chômage record en zone euro, explique Dominique Barbet, économiste chezBNP Paribas.
Elle est belle l'Europe !!! Ainsi que le poids de la France, de l'Espagne et de l'Italie !!!
On n'est plus en 1933 mais bon,je me calme et n'espère pas tomber sur le sujet en exam car je vais fâcher !!!
Cordialement et en tout cas merci pour cette ouverture d'esprit.