Vente d'une immobilisation après consommation des ammortissements

Bonjour, 

Je débute dans la comptabilité, j'étudie le livre "la comptabilité pour les nuls".

J'étudie l'ammortissement déduit chaque année, pour une immobilisation corporelle. 

Ma question est : si par exemple une imprimante est considérée comme une immobilisation, pour une durée d'utilisation prévue pour 5 ans. Celle-ci est utilisée pendant ces 5 années. Et les amortissements sont déduit chaque année et inscrit dans le bilan. Au bout de ces 5 années, elle fonctionne toujours et le propriétaire veut la vendre. Il trouve un acheteur. Le propriétaire de l'imprimante gagne donc de l'argent. 

Cependant, la valeur de l'imprimante est censé valoir 0€ , après la perte de sa valeur après les 5 années.

Donc voilà ma question : dans quelle catégorie placer l'argent gagné pour la vente de cette imprimante ? Puisqu'elle est censé ne plus rien valoir.

En vous remerciant,

Cordialement,

Mlle Mélanie V.

Bonsoir, c'est ce que l'on appelle une plus-value!!! la fiscalité est un peu compliqué, elle dépend du statut juridique, de la l'ancienneté .....

cordialement

Hug

Bonjour,

Comme le dit Hug, c'est une plus-value qui se calcule par la différence entre les comptes 775 et 675. Dans votre cas, le compte 675 est égale à 0, donc la plus-value est égale au compte 775.

Voici comment on comptabilise une cession d'une immobilisation corporelle.

La vente :

- on débite le compte 512 ou un compte d'attente 462

- on crédite le compte 775

- on crédite le compte 44571 (si assujetti à la TVA)

L'amortissement de l'exercice (du début de l'exercice jusqu'à la vente) (dans votre cas, il n'y a pas d'amortissement, car le bien a déjà été amorti complétement) :

- on débite le compte 68112

- on crédite le compte 281

La sortie de l'immobilisation du bilan :

- on débite le compte 675 (dans votre cas le compte 675 est égale à 0)

- on débite le compte 281 (dans votre cas le compte 281 est égale au compte 21)

- on crédite le compte 21 (dans votre cas le compte 21 est égale au compte 281)

Cordialement

Bonsoir,

j'apprécie pour ma part "La comptabilité pour les nuls", c'est un bon ouvrage de vulgarisation plutôt destiné à mon avis aux chefs d'entreprise qui veulent comprendre le fonctionnement général de la comptabilité. Par contre, ce n'est pas un ouvrage scolaire ou professionnel pour tenir une comptabilité correctement. SI vous débutez, achetez des manuels d'introduction à la comptabilité.

Cordialement,

Bonjour

Avant de répondre factuellement à votre question il faut comprendre que l'amortissement constate la "consommation" économique du bien.

Si vous estimez que le durée de vie du bien est de 5 ans cela veut dire que le bien n'aura plus aucune utilité - autrement dit il sera hors d'usage - à l'issue de cette période.

Donc si la valeur vénale (possibilité de vendre le bien) est positive cela veut dire que vous vous êtes trompé dans l'estimation de la durée de vie.

Cette erreur est bien compréhensible puisqu'il est rare qu'on puisse déterminer avec précision cette durée de vie.

La réponse à votre question : l'argent gagné sur la vente du bien est une plus value qualifiée de résultat exceptionnel, du fait que cette opération n'est habituelle pour une entreprise, et s'ajoute au résultat de l'entreprise des opérations de son activité.

En espérant avoir répondu à votre question.

Laurent

Bonjour,

Je remercie tout le monde pour vos réponses. 

Vous expliquez bien. Cela m'a permis de bien comprendre. 

Pour le livre "la comptabilité pour les nuls", il est vrai que dans les premières pages du livre, il y a des lignes et des lignes dans lesquelles l'auteur s'adresse aux chefs d'entreprise qui souhaitent tenir leur comptabilité eux-même. Ce qui m'embêtais.

Ce qui est étrange, c'est que c'est un directeur d'école qui me l'a conseillé. 

Par ailleurs, je suis également en première année de BTS CG, je m'appuierai aors davantage sur les cours plutôt que sur le livre. 

Je vous remercie pour cette mise en garde. 

Et merci encore à tous pour vos explications. 

Cordialement,

Mlle Valeri M.