Message écrit le: 19/09/2006 17:22 | |
Directeur Financier en entreprise Messages: 28 Inscrit le: 13/09/2006 Région: 75 - paris | Citation : Roxx @ 19.09.2006 à 14:39 Pour répondre au cher monsieur qui cherche l'intelligence parmi nous, je me permettrai de préciser certains points: - l'intelligence et l'art de l'improvisation ne sont pas nécessairement la même chose. L'intelligence résulte également de l'expérience, c'est à dire des connaissances assimilées. Ne pas savoir répondre à une question non traitée en cours ou à peine abordée ne relève pas necessairement, selon moi, de l'intelligence. - je crois que tous les candidats ayant passé les épreuves cette année sont unanimes: les sujets n'ont aucune commune mesure avec ceux des années précédentes, que l'on pourrait qualifier de "classiques". Cette année, le qualificatif adéquat serait davantage "exotiques" pour ne pas dire autre chose. Je pense principalement au sujet de gestion financière relativement excentré par rapport à l'essentiel du programme et surtout différent des années précédantes, à la comptabilité qui n'a pas fait l'objet de la moindre question portant sur la comptabilité des sociétés mais qui portait exclusivement sur la comptabilité générale, au sujet de contrôle de gestion, le pire selon mon avis, qui ne testait pas les connaissances des candidats mais plutôt leur aptitude à garder leur sang froid face à des question ambigues et non traitées pendant l'année pour un nombre de points plus que conséquent (je pense au dossier n° 2 valorisé 8 points....). Pour finir les relations juridiques, où le sujet portait majoritairement sur des questions en marge du programme ( congès pour création d'entreprise, plan d'interressement des salariés ) très peu représentatives des connaissances essentielles attendues des candidats. - si dans ce cas, cher monsieur, vous estimez que la non réussite des candidats aux épreuves est due à des lacunes intellectuelles, laissez moi en douter. A bon entendeur Bonjour à tous, Personnellement je n'entrerais dans le débat pour une seule et unique raison : - Si les difficultés des sujets ont été ressenties par la majorité des candidats, nul doute que le jury saura l'apprécier et en tenir compte dans sa notation (qui peut être au dessus de 20, ou une notation plus indulgente) ou dans son barême (report des points d'un exercice vers l'autre). Par exemple le fait que la méthode UVA soit hors programme en contrôle de gestion (qui était faisable à 80 % même si on ne connaissait pas la méthode soit dit en passant, il suffisait de lire les annexes et de réfléchir plus de 20 secondes) pénalise à priori tout le monde, seule une poignée a pu s'en sortir. Le jury n'a aucun intérêt à réduire les taux de réussite des épreuves, déjà très faibles (moins de 30 % en moyenne, absents y compris), d'autant plus que l'harmonisation européenne ne laisse plus qu'un an de plus pour obtenir DECF et DESCF avant changements de programmes (attention attention). - En revanche, si le sujet n'a destabilisé qu'une minorité d'étudiants, en général ceux qui se plaignent sur les forums ;-), d'aucuns pourront revenir l'année prochaine. Pour ma part, je pense que la plupart des élèves ont trop le "nez dans le guidon", et ne pensent qu'au cours sans s'interroger sur son contenu et ses applications pratiques. Il se font en outre destabiliser par des sujets (en imaginant d'hypothétiques difficultés partout) qui une fois dans les annales, se révéleront d'une simplicité enfantine. Pour terminer, il n'y a pas de choses limite programme, mais des choses dans le programme (l'intéressement en fait partie, il fait même l'objet d'un chapitre complet dans les "synthèses" DUNOD c'est pour dire, même régime pour le congé pour création d'entreprise) et des choses hors programme. Alors pas de mauvaise foi, quand on a pas appris un chapitre, ce n'est pas de la faute de Murphy mais uniquement de la sienne. Patience, on sera tous fixé dans deux mois. -------------------- |