La réévaluation des immobilisations est une exception au principe dit du coût historique. Elle permet de corriger la valeur des actifs immobilisés et indirectement, d'augmenter les fonds propres.
La réévaluation libre des immobilisations est une option et non une méthode comptable. Une fois exercée, elle oblige l'entreprise à évaluer toutes ses immobilisations corporelles et financières. Les immobilisations incorporelles ne sont pas concernées.
La différence entre le coût historique et la valeur réévaluée n'a pas d'impact sur le résultat de l'exercice. Elle est directement enregistrée dans les capitaux propres. Le compte à utiliser est en principe le compte 1052 écart de réévaluation, mais un choix est possible pour l'incorporation au capital social.
L'écart de réévaluation est immédiatement imposable même s'il n'entre pas dans le résultat de l'exercice.
Il est soldé soit progressivement, en même temps que le supplément d'amortissement, soit en une seule fois, au moment de la cession du bien réévalué.
Pour plus d'informations, lire l'article : « Réévaluation des immobilisations : les principes ».