Bonjour,
mon ami a repris une société en 2012, dans les comptes de laquelle aucune provision pour risques et charges n'était inscrite. Par ailleurs, des créances étaient dépréciées, dont une à hauteur de 20%. Le cédant lui avait alors expliqué que le litige était terminé et le repreneur n'a pas cherché plus loin.
Fin 2012 mon ami reçoit un chèque, et s'aperçoit alors qu'il y avait eu un premier jugement concernant cette créance, en faveur de sa société, puis c'est l'arrêt de la cour d'appel, qui confirme le premier jugement, qui est à l'origine de la réception d'un chèque.
Il n'y avait pas de provision dans les comptes au 31/12/2011 ni dans la situation faite pour la reprise en cours d'année, alors qu'à ce stade le jugement était certes favorable à la société, mais l'appel était interjeté et les plaignants demandaient un montant pour l'art. 700.
Ma question est : une quelconque responsabilité peut-elle être opposée à mon ami, le repreneur ? Par exemple : aurait-il dû faire des comptes 2011 rectificatifs en novembre 2012 quand il a reçu l'arrêt de la cour d'appel bien que celui ci lui soit finalement favorable ?
Autre question : doit-on faire mention dans l'annexe aux comptes 2012 du fait qu'il manquait une provision dans les comptes 2011 mais que finalement cela se solde par un profit exceptionnel ?
J'espère avoir été claire et vous remercie par avance pour vos remarques.
Cordialement.
Bonjour,
Pouvez vous me confirmer que ma compréhension est correcte:
- un repreneur a achété une société en 2012
- aucune provision n'était comptabilisée dans les comptes, sauf une provision pour créance douteuse
- concernant cette provision pour créance douteuse, il a été indiqué au repreneur qu'elle avait été dotée suite à un litige aujourd'hui terminé
- fin de 2012, le repreneur reçoit un règlement concernant ces créances provisionnées et découvre l'existence d'un jugement et d'un arrêt de la CA en faveur de la société reprise
Je comprends que le risque relatif au litige était pris en compte via la provision pour créance douteuse.
Cordialement
| |||||||||
![]() |
Bonjour,
C'est aussi ce que j'ai compris.
Votre ami ne risque rien, et il n'y a pas de mention à inscrire concernant l'absence de provision (qui est normale si le gérant estime qu'il va avoir gain de cause).
Cordialement,
Bonjour,
il y avait un risque supplémentaire, si la société avait perdu en appel, non seulement de ne pas recouvrer la créance (mais effectivement en partie provisionnée), mais aussi de se voir condamner à verser un montant au titre de l'art 700 du CPC, d'où mon questionnement sur une éventuelle provision au passif.
Mais vous avez répondu à ma question sans cette précision, et je vous en remercie !
Bien cordialement.
![]() |
21 Sep | Flash News CO : semaine du 18 septembre 2023 |
19 Sep | Organisation et déroulé du prochain Congrès de l'Ordre : la présidente du CNOEC fait le point |
18 Sep | Report de la facture électronique : on n'a jamais trop de temps pour se préparer au changement ! |
18 Sep | Comment réviser l'épreuve de Comptabilité et audit du DSCG |
18 Sep | Règlement l'ANC n°2023-03 relatif à la modernisation des états financiers : impact pour les associations |
17 Sep | Corrigé DSCG UE4 2022 Comptabilité et audit : nos conseils |
17 Sep | Comptabilisation de l'impôt minimal mondial de 15% |
17 Sep | La retenue à la source des non-résidents |
17 Sep | Transfert d'entreprise et maintien des contrats de travail |
17 Sep | La notion de substance économique dans les opérations internationales |
17 Sep | Comment réviser l'épreuve de Management des systèmes d'information du DSCG |
Compta Online
S'informer, partager, évoluer
Média communautaire 100% digital destiné aux professions du Chiffre
Service de presse en ligne CPPAP n°0324W94840