La crise sanitaire a modifié la situation de l'emploi en France. Selon l'INSEE, 500 000 emplois ont été détruits en France dans le secteur privé au 1er trimestre. L'interim participe grandement à ce chiffre.
Le gouvernement estime une suppression de 800 000 emplois pour 2020. Avec tous ces chiffres alarmants, la question se pose sur les augmentations de salaires et les primes que les salariés auraient penser toucher comme les autres années.
La ministre du Travail Muriel Penicaud a indiqué que lors d'un passage difficile, la sauvegarde de l'emploi passe en priorité. Elle précise que les discussions dans les entreprises vont concerner le temps de travail, les rémunérations ou l'organisation de travail afin de ne pas licencier.
Deloitte fait ressortir les chiffres de son étude : 4 entreprises sur 10 pensent à geler les salaires en 2020 et 40% envisagent de réduire les enveloppes d'augmentations individuelles.
Pour plus d'informations, lire l'article : « Rémunérations : baisse des salaires et des primes après la crise ? ».