En réponse aux débats sur l'imputation rationnelle :
- si, les charges sont, quoi qu'il arrive dès qu'il y a des charges fixes et une activité réelle différente de l'activité normale, différentes entre le résultat comptable et le résultat IRCF. Vous faîtes une confusion : ce n'est que la production stockée qui, en cas de sous-activité, doit être évaluée en IRCF en comptabilité financière, et non pas toutes les charges (car dans ce cas, cela irait à l'encontre du principe de prudence dans le cas d'une sous-activité)
Et, à supposer que l'on soit en sous-activité, il n'y aurait de toute façon pas de différence liée à l'évaluation des stocks entre le résultat IRCF et le résultat comptable. (sauf dans un cas bien particulier : pour plus de détails, voir mon deuxième message page 28)
- pourquoi vous compliquez-vous la vie en inventant une hypothétique production stockée qui n'est pas mentionnée dans le sujet ?
Je suis formel : l'entreprise est bien en suractivité, et sauf dans le cas particulier que j'évoque page 28, d'éventuels stocks n'y changeraient rien !
Moi ce que j'en dis c'est ce que je comprends en lisant l'explication sur une application page 86 et 87 fiche numéro 15 du livre contrôle de gestion de Gualino.
De plus, je rajoute que le livre de FOUCHER de Contrôle de gestion dit ceci page 250 point 2016 "Imputation rationnelle et comptabilité financière 1. Stocks de produits et en-cours. Les actifs (notamment les stocks) produits par l'entité sont comptabilisés à leur coût de production (PCG art. 321-1). Le PCG (art. 321-21) ajoute que le coût de production des stocks incorpore, non seulement des charges variables de production mais aussi les charges fixes de production correspondant à la capacité normale des installations de production. En cas de sous-activité, le stock des biens produits par l'entreprise est donc évalué au bilan par la méthode de l'imputation rationnelle. Cette application de l'imputation rationnelle ne s'étend pas cependant au cas de suractivité. L'évaluation du stock est, de toute façon, plafonnée au coût complet." Dixit FOUCHER
Moi ce qu'il me semble c'est que l'imputation rationnelle ne peut avoir une influence dans un compte de résultat qu'au niveau de la production stockée les autres éléments entrant dans un compte de résultat sont soit des données provenant de pièces comptables soit des données calculées comme que les amortissements. Donc on ne peut influencer le résultat comptable avec l'imputation rationnelle qu'au niveau de l'évaluation du coût de la production stockée, et donc moi ce que je comprends à partir du FOUCHER c'est qu'on ne peut appliquer l'imputation rationnelle à la production stockée portée sur le compte de résultat que dans le cas d'une sous-activité et pas dans le cas d'une suractivité.
Concernant l'imputation rationnelle la question qu'il faut se poser est : le compte de résultat avec IRF était il le résultat comptable ou le résultat analytique ? Car ce n'était pas clairement dit dans le sujet ... dans un cas alors il s'agirait d'une suractivité (résultat analytique) et dans l'autre d'une sous activité (résultat comptable)...
Toutefois pour moi on ne peut pas considérer qu'il s'agissait du résultat comptable car le résultat sans IRF doit par principe de prudence tenir compte s'il y a lieu de la production stockée avec IRF donc il en cas de sous activité les deux résultats auraient identiques (1er trimestre)....