De quelle documentation avez-vous vraiment besoin le jour de l'épreuve n°2 du DEC ?

La préparation pour l'épreuve n°2 du DEC va au-delà de la maîtrise des compétences techniques. On ne le répète jamais assez, il s'agit surtout de savoir trouver la bonne information en un temps contraint. Savoir quels documents emporter peut donc vous faire gagner un temps précieux le jour de l'examen.

4 Mémentos à avoir absolument

L'analyse des sujets depuis mai 2019 montre clairement que 4 ouvrages peuvent s'avérer extrêmement utiles à chaque session ou presque. Il s'agit de 4 Mémentos publiés aux Éditions Francis Lefebvre :

• le Mémento Audit et commissariat aux comptes, qui s'avère utile dans 100% des cas ;
• le Mémento Fiscal et le Mémento Sociétés commerciales, utiles respectivement dans 83% et 67% des cas ; 
• le Mémento Comptable, utile dans 58% des cas.
  
  

Une documentation plus pointue à avoir pour traiter des thèmes moins fréquents

Au-delà de ces 4 indispensables, certains ouvrages permettent de répondre à des questions sur des thèmes moins fréquents, mais néanmoins récurrents :

• le Mémento Social, utile dans 33% des cas, et 3 fois sur les 4 dernières sessions ;
• les Mémentos Fusions et Acquisitions, Sociétés civiles, Transmission d'entreprises et Associations, chacun étant utile dans 25% des cas ;
• les Mémentos Associations, la NPLAB ou le référentiel normatif du CNOEC, utiles dans 18% des cas ;
• la NPLAB, le référentiel normatif et l'ouvrage « Exercice professionnel et déontologie », publiés par le Conseil national de l'Ordre des experts-comptables (CNOEC), Bibliordre, qui se sont avérés indispensable pour répondre à des questions de déontologie plus « pointues » dans 17% des cas.

Et pour le reste ?

Faut-il déduire de cette analyse qu'on peut se contenter de ces quelques ouvrages ? Pas forcément ! D'abord, par définition, cette analyse statistique porte sur des sujets passés, et ne présage en rien des sujets à venir.

Ensuite, les sujets contiennent presque toujours quelques questions plus inhabituelles, qui nécessitent de mobiliser une documentation plus pointue. La plupart du temps, ces questions ne portent que sur quelques points, mais il faut rester prudent. Voici quelques exemples :

• les avis de la CNCC, de sa commission d'éthique professionnelle ou ses études juridiques permettent de temps en temps de répondre à des questions très ciblées ;
• les candidats qui avaient avec eux la Pratique professionnelle relative à la révélation des faits délictueux au procureur de la République en mai 2022 ont sans doute gagné un temps précieux ;
• le document « Questions-réponses relatives à la loi Pacte », publié par la CNCC, permettait aussi d'aller plus vite dans la rédaction en mai 2024.

Dans tous les cas, les sources brutes, comme le Code de commerce ou le Code civil par exemple, s'avèrent très peu utiles. Pourquoi ? Tout simplement parce que les ouvrages cités dans cet article mentionnent leurs sources, tout en les commentant et en vous offrant des moyens d'accès plus rapides (index, sommaire).

Il est en effet plus facile de retrouver un passage du Mémento Sociétés commerciales sur les conventions réglementées que de chercher l'article du Code de commerce et de réfléchir à son interprétation !