DSCG UE3 Management et contrôle de gestion : programme, taux de réussite et conseils

Le jury du DSCG rappelle dans son rapport que l'épreuve de management et contrôle de gestion du DSCG évolue vers une épreuve de réflexion centrée sur des cas réels, des méthodes d'analyse, d'innovation managériale et de changements organisationnels.

Les thèmes contemporains du contrôle de gestion et du management comme l'importance de l'extra-financier, la montée en puissance des investissements immatériels et humains (compétences, organisation du travail, structure organisationnelle), la mise en oeuvre stratégique et la gestion du changement et des transformations, outre la maîtrise des calculs de coûts/performances fondamentaux, sont autant de points majeurs à prendre en compte.

L'épreuve est plus axée sur une réflexion ancrée sur des cas réels et des méthodes d'analyse, d'innovation managériale et de changement organisationnel, que sur des calculs bruts et des définitions non contextualisées de théories des organisations.

Le programme de DSCG UE3 Management et contrôle de gestion

Le programme de DSCG UE3 prévoit une période de formation de 180 heures. L'épreuve a une durée de 4 heures avec un coefficient de 1.5.

Le programme de l'UE3 du DSCG est divisé en 4 grandes parties qui sont intitulées :

• modèles d'organisation et contrôle de gestion (évolution des modèles d'organisation, positionnement du contrôle de gestion, systèmes d'information et de communication) ;
• management stratégique (analyse et choix stratégiques, rôle du contrôle de gestion stratégique, approche du marketing stratégique, gestion du périmètre de l'entité, planification et le diagnostic stratégique, analyse des parties prenantes et structures de gouvernance, contrôle de gestion et le changement organisationnel) ;
• conduite du changement (management du changement, pilotage par les processus, contrôle de gestion et le pilotage stratégique) ;
• management des ressources et des compétences (gestion des ressources humaines, gestion des compétences).
  
  

Se préparer à l'épreuve de DSCG UE3 Management et contrôle de gestion

Pourcentage de candidats ayant certifié l'UE3

• 2024 : 50.14%
• 2023 : 40.47%
• 2022 : 37,49%
• 2021 : 38,49%
• 2020 : 36,26%
• 2019 : 40,01%

La moyenne de l'UE3 en 2024 est de 9.67 / 20 (contre 8.99 / 20 en 2023).

1 candidat a obtenu la note de 18 à l'UE3.

DSCG UE3 : candidats présents / admins, taux de réussite

Source : rapport du jury du DSCG

Conseils pour l'épreuve de DSCG UE3

Les candidats présentent d'importantes lacunes en orthographe, grammaire et conjugaison, au point que le niveau observé est parfois qualifié d'« indigent ».

Des difficultés en rédaction et en analyse

Les réponses rédactionnelles sont souvent mal formulées, dépourvues de structure et principalement descriptives. Elles manquent d'analyse et de recul, se limitant soit à une récitation du cours, soit à une simple restitution des données des annexes sans véritable mise en perspective.

Un manque de contextualisation

Il est fréquent que les candidats récitent leur cours sans l'adapter au contexte de l'entreprise étudiée, ce qui conduit à des erreurs de logique et à des conclusions déconnectées de la situation réelle. Lorsqu'ils tentent d'intégrer le contexte, certaines erreurs révèlent une méconnaissance des TPE et des entreprises de services, probablement en raison d'un enseignement davantage orienté vers les grandes entreprises et l'industrie. Par exemple, certains ont affirmé que les entreprises de service n'avaient pas de fournisseurs, tandis que d'autres ont considéré, à tort, que les TPE n'étaient pas concernées par les choix stratégiques, alors qu'elles représentent une part significative de la clientèle des cabinets d'expertise comptable (une observation relevée dans un rapport académique).

Une maîtrise insuffisante des concepts et techniques

L'épreuve vise à évaluer la capacité des candidats à identifier les concepts, outils et techniques pertinents, puis à les adapter à la situation donnée. Cependant, de nombreuses copies montrent que cette compétence fait encore défaut. En management, par exemple, plusieurs candidats ont utilisé à tort les matrices PESTEL ou SWOT pour analyser le micro-environnement au lieu du modèle des cinq forces de Porter. En contrôle de gestion, la compréhension de certaines méthodologies est également problématique : peu de candidats ont su appliquer la méthode du facteur rare, ni identifier que celui-ci correspondait aux week-ends dans l'exercice proposé.

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