DSCG UE6 Anglais des affaires : programme, taux de réussite et conseils

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Modifié le 29/09/2023
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L'épreuve d'anglais des affaires de DSCG une épreuve orale de 30 minutes qui fait suite à 1 heure de préparation à l'aide des documents fournis. Le niveau ciblé reste le niveau B2 comme pour le DCG.

Le taux de réussite de l'UE6 du DSCG est élevé avec 53% depuis 10 ans (60.96% en 2024, 60.66% en 2023 et 60,61% en 2022).

Le diplôme supérieur de comptabilité et de gestion comporte, depuis la session 2020, un oral d'anglais. C'est l'épreuve de DSCG 6 « Anglais des affaires ».

Le candidat fait un exposé de 15 minutes maximum avant de répondre aux questions pendant 15 minutes maximum. Selon la grille de notation, 6 points sont accordés pour l'exposé, 6 points pour l'interaction avec les examinateurs et 8 points sont accordés pour la maîtrise de la langue.

Une note de cadrage pour l'UE6 du DSCG apporte des informations complémentaires.

On y découvre ainsi que les aptitudes évaluées dans le cadre de cette épreuve sont les suivantes :

  • utiliser de façon pertinente les éléments principaux du support pour le synthétiser, attestant ainsi de la compréhension du document ; 
  • construire un exposé structuré à partir d'une problématique définie dans la consigne ;
  • s'exprimer de façon rigoureuse en anglais ;
  • défendre ses positions de façon argumentée ; 
  • mobiliser de façon pertinente un vocabulaire lié à l'anglais des affaires ;
  • intégrer à bon escient dans le discours les faits d'actualité.

Le programme de DSCG UE6 Anglais des affaires

Le programme de DSCG UE6 prévoit une période de formation de 120 heures. L'épreuve a une durée de préparation d'1 heure, puis un exposé de 30 minutes. Le coefficient de l'épreuve est de 1.

Le programme de l'UE6 du DSCG est entièrement rédigé en anglais. Il comprend 7 grandes parties (thèmes du programme) dont :

  • la finance ;
  • la comptabilité et l'audit ;
  • la gouvernance des entreprises et la responsabilité sociétale (RSE) ;
  • les systèmes d'information et les nouvelles technologies ;
  • le management, les ressources humaines et la stratégie ;
  • la production ;
  • le marketing.


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Se préparer à l'épreuve de DSCG UE6 Anglais des affaires

Pourcentage de candidats ayant certifié l'UE6

  • 2024 : 60.96%
  • 2023 : 60.66%
  • 2022 : 60,61%
  • 2021 : 58,83%
  • 2020 : 64,22%
  • 2019 : 47,54%

Pour cette épreuve les taux de réussite sont particulièrement bons, avec 51% de réussite en moyenne sur les 8 dernières sessions.

La moyenne de l'UE6 en 2024 est de 9.67 / 20 (contre 11.23 / 20 en 2023).

469 candidats ont obtenu une note supérieure ou égale à 18 à l'UE6 (meilleure note 20).

DSCG UE6 : candidats présents / admins, taux de réussite

Source : rapport du jury du DSCG

Conseils pour l'épreuve de DSCG UE6

Maîtrise des attendus et préparation à l'épreuve

Des notes très élevées, voire maximales, ont été attribuées à plusieurs candidats qui, bien que non bilingues, ont su communiquer de manière fluide et efficace avec le jury. Ces candidats ont structuré leur propos, argumenté leurs réponses et illustré leurs idées, aussi bien lors de l'exposé que durant l'entretien. Leur maîtrise des attentes de l'épreuve et de la langue anglaise à ce niveau leur a permis de se démarquer.

Il est donc essentiel que les futurs candidats adoptent une préparation régulière et approfondie, en tenant compte des conseils formulés dans ce rapport. Cette approche leur permettra de démontrer une maîtrise assurée des compétences évaluées.

Respect des attentes de l'épreuve

La session 2024 a montré que la majorité des candidats comprennent correctement les attendus. Toutefois, ceux qui n'ont pas respecté les étapes essentielles de l'exposé, comme la synthèse du document support, ont été fortement pénalisés, quelles que soient leurs compétences linguistiques.

Les sujets restent conformes au niveau B2 du CECRL et portent sur les domaines définis par le programme, sans excès de technicité. Les sept champs thématiques du programme ont été explorés, ce qui implique qu'aucune partie ne doit être négligée. Une maîtrise du lexique spécifique, des connaissances solides et une capacité à illustrer ses propos sont nécessaires pour bien analyser les textes et répondre à la problématique posée.

L'exposé du candidat (15 minutes maximum)

Un exposé trop court, notamment en dessous de 10 minutes, ne permet pas d'illustrer pleinement la maîtrise des aptitudes évaluées. Deux erreurs récurrentes sont constatées :

  • une synthèse du document trop rapide ou inexistante, empêchant le jury d'évaluer la compréhension du texte,
  • un commentaire argumenté trop bref, souvent inférieur à cinq minutes, limitant l'analyse et la prise de recul attendues.

Synthèse du document

Le candidat doit restituer la structure logique de l'argumentation de l'auteur et éviter une simple juxtaposition d'éléments tirés du texte. La reformulation est essentielle pour prouver la compréhension du contenu. Si des citations sont nécessaires, elles doivent être clairement indiquées avec mention des lignes concernées.

Dans cette partie, il convient de présenter les arguments de l'auteur sans y ajouter d'analyse personnelle, qui relève de la phase suivante. Il est recommandé d'annoncer explicitement, en anglais, la transition entre la synthèse et l'argumentation.

Argumentation structurée et illustrée

L'argumentation est l'occasion pour le candidat de démontrer sa réflexion sur la problématique posée. Il ne s'agit pas de répéter les arguments du texte, mais d'y apporter une valeur ajoutée :

  • confirmer, développer, nuancer ou contredire les idées de l'auteur,
  • illustrer les propos avec des connaissances personnelles, des faits d'actualité ou une expérience professionnelle pertinente,
  • structurer son raisonnement en annonçant clairement les axes d'analyse.

Tout hors-sujet, qu'il résulte d'une mauvaise compréhension du texte ou d'une problématique mal exploitée, entraîne une pénalisation.

L'entretien avec le jury (15 minutes maximum)

Cette phase permet au jury de :

  • vérifier la compréhension du texte support et des concepts abordés,
  • inciter le candidat à préciser ou nuancer ses propos,
  • explorer d'autres aspects de la problématique posée.

Le candidat doit mobiliser ses compétences de compréhension orale pour saisir les questions du jury et de production orale en interaction pour répondre de manière pertinente. Il ne s'agit pas de répéter ce qui a été dit dans l'argumentation, mais d'en partir pour approfondir d'autres dimensions.

Les réponses doivent être suffisamment développées et illustrées pour alimenter un véritable échange avec le jury. L'objectif est de démontrer une capacité à discuter et à argumenter en anglais, tout en apportant des éléments concrets et pertinents.