DSCG UE2 Finance : programme, taux de réussite et conseils

L'UE2 du DSCG est une matière qui permet d'approfondir l'épreuve de finance d'entreprise du DCG. C'est aussi une matière réputée difficile qui fait l'objet de dispenses d'épreuves.

L'examen est un écrit de 3 heures qui porte sur l'étude d'un cas ou de situations pratiques pouvant être accompagnées de commentaires d'un ou plusieurs documents et/ou d'une ou plusieurs questions. Il permet d'obtenir 15 crédits européens.

Le programme de DSCG UE2 Finance

Le programme de DSCG UE1 prévoit une période de formation de 140 heures. L'épreuve a une durée de 3 heures avec un coefficient de 1.

Le programme est divisé en six grandes parties qui sont les suivantes :

• la valeur (finance, risque et performance) ;
• le diagnostic approfondi (analyse financière des comptes consolidés, analyse extra-financière) ;
• l'évaluation de l'entreprise (évaluation par les flux, par approche comparative, autres évaluations particulières et spécifiques) ;
• l'investissement et le financement (investissement et désinvestissement, modalités de financement, choix d'une structure de financement) ;
• la trésorerie (flux de trésorerie au sein d'un groupe, gestion des risques, fraude et blanchiment des capitaux) ;
• et enfin, l'ingénierie financière (politique de dividende, gestion de la valeur de l'action, fusions et acquisitions, opérations sur les dettes et sur les créances, innovations financières).
  
  

Se préparer à l'épreuve de DSCG UE2 Finance

Pourcentage de candidats ayant certifié l'UE2

• 2024 : 30.99%
• 2023 : 14.75% ❌
• 2022 : 52,49%
• 2021 : 23.86%
• 2020 : 39,69%
• 2019 : 31,43%

La moyenne de l'UE2 en 2024 est de 8.20 / 20 (contre 6.30 / 20 en 2023).

16 candidats ont entre 16 et 18 à l'UE2 (meilleure note 17,5).

DSCG UE2 : candidats présents / admins, taux de réussite

Source : rapport du jury du DSCG

Conseils pour l'épreuve de DSCG UE2

L'épreuve de l'UE2 Finance du DSCG repose sur une mise en situation réaliste, où il est attendu des candidats :

• une compréhension globale du cas d'espèce, structuré en plusieurs dossiers couvrant différents aspects du programme ;
• une réflexion orientée vers les attentes du dirigeant sollicitant un cabinet d'expertise comptable pour une opération financière donnée.

Dans cette perspective, le candidat doit analyser la situation sous l'angle du dirigeant ou du gérant de société, confronté à des décisions stratégiques ayant un impact potentiel sur la gouvernance de l'organisation, relevant ainsi du domaine de la finance organisationnelle.

Par ailleurs, l'évolution des problématiques auxquelles font face les dirigeants et leurs conseils impose d'intégrer la notion de performance durable, au-delà des seules performances financière et économique. Cette approche englobe des dimensions extra-financières telles que les aspects environnementaux, sociaux et sociétaux, ainsi que la gouvernance d'entreprise. Que ce soit à travers le cadre réglementaire ou l'intégration des critères ESG dans la stratégie RSE, le candidat doit être capable de développer un raisonnement tenant compte de ces enjeux.

De plus, en finance, théorie et pratique s'influencent mutuellement. Il est donc essentiel d'intégrer dans l'analyse les principaux concepts théoriques, en les articulant avec des définitions de cours, des références académiques et des exemples pertinents pour le cas étudié.

L'épreuve repose sur un cas structuré et cohérent, où toutes les données nécessaires à la résolution des questions sont présentes dans l'énoncé et les annexes. L'objectif n'est pas de fournir au candidat un ensemble d'informations directement exploitables à chaque étape, mais plutôt de reproduire la complexité d'une problématique de gestion réelle, où les éléments d'analyse sont répartis dans l'énoncé.

Sur la forme, les copies doivent respecter les exigences suivantes :

• une présentation aérée pour faciliter la lecture ;
• l'absence de ratures afin de garantir une copie lisible et soignée ;
• une orthographe et une grammaire rigoureuses, avec des phrases claires et concises ;
• l'utilisation de tableaux lorsque cela est pertinent, notamment pour le tableau des flux de trésorerie.

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